Ave Maria - G.Caccini

La Diva de Paris va abdiquer

 


La femme à 1,75% sans honneur ni vergogne. A la tête de la Mairie de Paris depuis 10 ans, 10 ans c’est long mais largement suffisant pour saccager la plus belle capitale du monde. 
Elle aura réussi à monter les parisiens les uns contre les autres de façon violente, chasser les parisiens de leurs quartiers, rendre Paris si laid que l’on n’aspire plus à se promener, mais surtout à endetter la ville lumière comme jamais. Paris devrait être sous tutelle.

Paris Outragé, Paris Brisé, Paris Martyrisé, mais Paris enfin Libéré

Voici l’histoire de la reine du désastre.

Son parcours politique

Placée par son mentor Bertrand Delanoë (fâché à mort depuis) dont elle a été la première adjointe Anne Hidalgo devient en 2014 la première femme maire de Paris. Puis réélue en 2020 (48,7%) par seulement 36,7% de participation l’un des plus faible jamais atteint. Une abstention record.

Il faut tout même saluer sa résilience, sa combativité mais aussi d’avoir profité de la faiblesse de ses adversaires, alors que son bilan est catastrophique avec un endettement explosif.

La reine des bodos s’imaginait aussi un destin présidentiel. Elle avait pourtant jurée en 2019 ne jamais abandonner les parisiens. Candidate en 2020 du PS, sa campagne présidentielle tourne très vite à la bérézina pour obtenir le score le plus faible pour un socialiste 1,75%.


Un désaveu qui ne touche guère son orgueil démesuré. Pas question de démissionner, ni de quitter la vie politique.

Dés débuts polémiques

Dès son premier mandat les polémiques se succèdent, marqué par le scandale des Vélib’, la piétonisation des voies sur berge, le marché des publicités lumineuses sur les mâts de la ville, l’arrêt des subventions de la ville aux vacances Arc-en-ciel, séjours que la capitale achète depuis vingt ans pour les enfants parisiens. L’incapacité à venir à bout à la prolifération des rats, la propreté s’est totalement dégradée. 

Sa purge continue avec en vidant les parkings souterrains et les places de stationnement, dégage Marcel Campion et ses forains des Champs-Élysées sans ménagement. Impose la présence des SDF et des pauvres dans l’Ouest nanti, nous pouvons continuer tant la liste est longue et sa personnalité clivante.

Son caractère.


Décrite comme cassante, arrogante, elle entretient des relations conflictuelles permanentes, spécialiste des clashs publics avec des dirigeants (Total, PSA, etc.). La personnalité âpre de la maire est l’autre raison qui explique la fureur qu’elle déclenche dans les conversations paroissiennes. Il lui aura fallu déployer une singulière habilité pour ne pas couler.

L’endettement abyssal

La ville de Paris est-elle en faillite ? 9 milliards € de dettes.

Reste qu’en dix ans, depuis l’arrivée à la mairie de Paris de Madame Hidalgo la dette a doublé, passant de 4,18 milliards à 8.793 millions d’euros.

L’augmentation récente de 52% en 2023 puis de 3,9% en plus en 2024 soit 62% de la taxe foncière (elle s’était engagée à ne jamais augmenter les impôts) relance le débat sur la gestion d’Anne Hidalgo. Depuis son élection en 2014, le niveau d’endettement n’a cessé de progresser.

Pour tenter d’y voir plus clair, nous avons épluché les comptes, décortiqué les subtilités de la fiscalité de la capitale.

Nous avons aussi étudié plusieurs rapports accablants sur les finances, le temps de travail des agents. Les investissements, les subventions, les emplois ont été épluchés afin de constater le vrai bilan de la gestion Hidalgo.

C’est par un courrier de deux pages adressé à la maire et signé par deux ministres Olivier Dussopt, responsable à l’époque des deniers publics, et Jacqueline Gourault, en charge des collectivités locales que l’alerte est donnée. Deux longues pages dans lesquelles les ministres de la République somment la maire de Paris de rentrer dans le rang. Les mots sont durs, l’avertissement sans appel.

Il s’agit de mettre fin à un jeu d’écriture qui masque les comptes financiers de la ville depuis des années. C’est-à-dire les loyers capitalisés.

Il s’agit de transférer une partie des logements loués au prix du marché au parc HLM et d’exiger des bailleurs sociaux qu’ils versent d’un seul coup l’ensemble des loyers actualisés prévus sur les cinquante ou soixante prochaines années.

Une recette magique mais illégale qui vient gonfler le budget. Cette pratique punissable devant la loi est approuvée par Manuel Valles alors premier Ministre.

Depuis Bercy, chaque année, autorise un micmac comptable que Paris est la seule ville en France à pratiquer.

Une sorte de cavalerie financière interdite pour toute entreprise.

Pourquoi une telle magnanimité ? On s’arrange toujours entre amis. Ce qui ruine notre pays.

Pas question ensuite pour E Macron de mettre la cité sous tutelle en vue des JO de Paris 2024 qui seront un énorme événement mondial.

Un trou, que dis-je un gouffre, qui n’empêche pas de dépenser encore plus de milliards. Voiries, pistes cyclables, espaces verts, grands chantiers de rénovations, Panthéon, Nation, Madeleine, Bastille ou encore Italie.

Avec à chaque fois des budgets qui explosent les devis initiaux. Par l’Incapacité d’anticipation et d’évaluation des projets.

En 2021 l’agence de notation Fitch a abaissé la note de la ville, soulignant surtout l’incapacité de la mairie à rembourser chaque année ses emprunts.

La gestion de la bulle immobilière

Un sujet délicat que ne veut pas aborder la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire refuse le débat.

Grégoire a frappé dans le dos d’Hidalgo en se déclarant candidat à sa succession.

Il y a entre la ville et le marché immobilier une relation vicieuse voir schizophrène.

La mairie ne cesse de se plaindre des ravages de la bulle immobilière, pourtant, c’est bien cette même bulle qui fait vivre Paris par les frais de notaires ; plus les prix de la pierre grimpent, plus les transactions sont nombreuses.

Pour atteindre un niveau record depuis 2014 qui représente le quart des recettes de la ville. Pour se donner bonne conscience, la ville s’est lancée dans un vaste programme de préemption d’immeubles entiers dans le parc privé pour respecter ses promesses sur le nombre de logements sociaux.

L’arrosoir à subventions

La mairie bichonne les associations de toutes sortes ; un monde qui emploie des centaines de personnes et qui vit en grande partie des subventions.

Comme par hasard impossible d’avoir le montant global de ses subventions, il n’y a quasiment aucun contrôle de l’utilisation des fonds publics, aucun rapport d’activité ni le choix argumenté des associations. 

Ce que l’on voit c’est que la plupart des associations reflètent les orientations politiques et idéologiques de la majorité. Comme celles qui nourrissent un discours écolo-radical, intersectionnel « Woke » et appelant à des réunions non mixtes.

Pour certaines associations les montants des subventions sont très élevés. Un levier électoral très performant.
Fonctionnaires et agents

Avec Anne Hidalgo le discours est simple. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » La mairie c’est une multinationale de 55 000 salariés dont 400 dédiés à la communication, 320 métiers différents.

L’ancienne inspectrice du travail et collaboratrice de Martine Aubry n’a quasiment jamais rencontré les syndicats et pour avoir la paix sociale elle distribue des congés qui permettent de travailler moins que 35 heures.

Les faveurs n’ont jamais été aussi nombreuses.

La facture salée des transports partagés 

Éjecter les voitures hors de Paris, son dada, pour privilégier les transports décarbonés et partagés.

Une gestion qui coûte cher aux finances de la ville. Avec beaucoup de ratés, d’entêtement et surtout en manque de vision sur les projets initiés. D’où les dérapages multiples.

Souvenez-vous des Bluecar,voiture électrique en location et son différend avec le Groupe Bolloré le concepteur.

Le fiasco d’Autolib’ avec un déficit annuel de 50 millions d’euros. La facture énorme des Vélib’ a aussi plombé les comptes.

Le vélo a coûté une fortune aux parisiens avec des aménagements bien souvent incohérents, sans aucune règle de circulation, loin du civisme nordique pour faire plaisir aux bobos. Donnant quasiment un permis de tuer mettant en en danger les piétons et les personnes vulnérables.

La mise en place des voitures radars qui verbalisent sans discernement mais rapporte 52 millions par an, l’attaque contre le stationnement de certains véhicules, les trottinettes électriques etc.

La liste de mesures clivantes est si longue qu’il serait monotone de les énumérer en voici quelques-unes :
  • Le bras de fer avec le PSG sur le Parc des Princes.
  • L’affaire du voyage en Polynésie.
  • L’utilisation de la Tour Eiffel.
  • Faire de Paris une ville sans voiture.
  • La Piétonnisation des voies sur berge.
  • Fermeture sans précèdent de magasins, remplacés par des Kebabs ou des salons de massage.
  • Les JO et les transports
  • L’appropriationdel’organisation des JO
  • L’embrouille au marché de Noel.
  • Taxe foncière (augmentation de 52% l’année dernière et de 5% cette année soit 57% en deux ans.)
  • Refus de communiquer ses frais de bouche et de représentation, affaire qui finira devant le Conseil d’État.
Sa vision politique

Socialiste, mais prête à manger à tous les râteliers, écologiste par opportunité (on n’a jamais coupé autant d’arbres dans Paris, aucun nouveau parc)

Jamais de concertation, jamais d’empathie, jamais d’anticipation. L’annonce de ne pas solliciter un troisième mandat peut être considérée comme une délivrance.

Elle assure qu’elle restera maire « jusqu’au dernier jour »


Toujours dans son style de Reine, de Diva de Paris, elle a choisi son dauphin, Rémi Féraud Sénateur, président du groupe Paris en commun au conseil de Paris.

Les candidats ne vont pas manquer, une demi-douzaine déjà sur la ligne de départ.

Le député Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d’Hidalgo s’est déclaré, et à son propos, elle a osé dire « on ne peut pas être candidat à tout ». Incroyable l’art du double langage.

Dati, Atal, Pierre-Yves Bournazel, Szpiner, etc….

Pas d’inquiétude pour Madame 1,75%, elle trouvera rapidement à se recaser avec autant d’amis et de compromis, on l’annonce à la tête de la fondation Bloomberg.

Paris étant un excellent fromage, on comprend qu’il suscite bien des convoitises.

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