Plus d’un demi-millier de personnes ont été atteints de gastro-entérite après avoir bu l’eau du robinet dans deux communes de Haute-Loire, ont annoncé jeudi la préfecture et l’Agence régionale de santé. Des analyses sont en cours afin d’identifier les germes à l’origine de l’épidémie.
En Haute-Loire, plus de 600 personnes ont été touchées par une épidémie de gastro-entérite après avoir consommé de l’eau du robinet. Ce jeudi, la préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS) ont confirmé l’information, tout en poursuivant leurs analyses pour identifier les germes responsables de cette contamination.
En Haute-Loire, plus de 600 personnes ont été touchées par une épidémie de gastro-entérite après avoir consommé de l’eau du robinet. Ce jeudi, la préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS) ont confirmé l’information, tout en poursuivant leurs analyses pour identifier les germes responsables de cette contamination.
Hypothèse de contamination du réseau d’eau potable
Au total, 656 personnes, soit environ 13% des habitants des communes de La Séauve-sur-Semène et Saint-Didier-en-Velay, ont signalé des symptômes de gastro-entérite, incluant douleurs abdominales, nausées, diarrhées, vomissements, et dans certains cas, de la fièvre. La majorité des malades ont vu leurs symptômes disparaître en moins de 24 heures, précise un communiqué commun de l’ARS, de la préfecture de Haute-Loire, et de Santé publique France.
Les autorités locales privilégient “l’hypothèse d’une contamination du réseau d’eau”, après avoir constaté que la consommation d’eau potable était le point commun entre les malades. Lors d’une enquête menée par Santé publique France du 3 au 10 septembre, 191 habitants, dont 145 malades, ont signalé un changement dans la qualité de l’eau (couleur, goût ou odeur inhabituels) au cours du mois d’août, particulièrement lors de la dernière semaine.
Retour à la normale et risques de transmission interhumaine
Depuis le 2 septembre, le nombre de nouveaux cas a rapidement diminué, ce qui suggère une contamination “ponctuelle” survenue fin août. Les analyses récentes indiquent que la qualité de l’eau est revenue à la normale et qu’elle “peut désormais être consommée en toute sécurité”, selon l’ARS et la préfecture. Des tests supplémentaires sont en cours pour identifier les germes exacts responsables de l’épidémie.
Cependant, l’ARS avertit que des cas secondaires de gastro-entérite pourraient apparaître via “transmission interhumaine”. Il est recommandé de respecter les règles d’hygiène de base, comme le lavage régulier des mains, pour éviter la propagation du virus.
Source : Europe 1
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