Alors que la date butoir du 9 juillet fixée par Donald Trump pour trouver un accord commercial se rapproche dangereusement, tous les acteurs économiques européens se demandent avec angoisse à quelle sauce douanière et amère ils risquent de se faire manger dès le 1er août.
Éric Lombard notre ministre de l’économie malade et en déclin a dit espérer un accord « ce week-end » avec les États-Unis pour éviter l’application de droits de douane punitifs par nos « amis » les Américains.
Manque de bol, le week-end est terminé quand j’écris ces quelques lignes et comme sœur Anne, je ne vois rien venir.
Voici ce qu’a dit Lombard très exactement. « Sur les tarifs, c’est possiblement en train de se jouer ce week-end puisqu’une délégation de la Commission (européenne) est à Washington », a déclaré le ministre. « Et j’espère qu’on aura un accord ce week-end. Et sinon il faudra sans doute que l’Europe fasse preuve de plus de vigueur dans la réponse pour rétablir l’équilibre ».
Haaa… la vigueur de Lombard et de Joe Bayrou ou de François Bayden, c’est sur qu’il y a de quoi faire trembler le Donald.
Et Eric Lombard de donner dans la métaphore scolaire. « Imaginez le monde comme une cour de récréation où tout le monde joue à la marelle avec des surveillants et en respectant les règles. Et il y a trois caïds qui arrivent et qui ne respectent plus aucune règle, qui font tomber les tables de jeux, qui bousculent les enfants qui jouaient sagement. C’est le monde de prédateurs ».
Et oui… et cela fait des années que certains dont je fais partie parlent justement de ces prédateurs, du mondialisme prédateur et de la nécessité de justes protections douanières et d’un protectionnisme nécessaire.
La mondialisation est un piège à con et nous le savions dès le départ dans les années 90 et eux aussi.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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