C’est notre grand mamamouchi Stéphane Séjourné, seul dyslexique souffrant d’un trouble oral de cette maladie qui ne touche que l’écrit, mais c’est un autre sujet, s’est vu affublé d’un titre sacrément ronflant.
Monsieur Séjourné est Vice-président exécutif à la Prospérité et la Stratégie Industrielle !
Hahahahahahahahaha…. Dans cette Union Européenne devenue aussi dystopique qu’Orwellienne, nous sommes en pleine inversion des mots. Par exemple la paix c’est la guerre. Ou l’absence de gaz c’est trop d’énergie. Ou pour être vraiment libre il faut réduire la liberté de parole. Alors quand on nomme un Vice-président exécutif à la Prospérité et la Stratégie Industrielle, c’est que plutôt que de la prospérité, car tout le monde sait bien n’est-ce pas que l’Europe c’est la paix et la prospérité, et bien vous aurez plutôt de la misère… et aucune stratégie industrielle puisque l’Union Européenne détruit consciencieusement toutes nos capacités industrielles depuis 30 ans en accélérant depuis 10 ans.
Forcément, pour atteindre nos ambitieux objectifs climatiques… il suffit de fermer les usines d’ici pour les délocaliser là-bas !
N’oubliez pas, une usine c’est une cheminée qui fume et une cheminée qui fume c’est très polluant !
Ne pas polluer c’est globalement ne pas produire.
Ne pas produire c’est se priver de la prospérité.
La bonne question devrait-être comment produire en polluant le moins possible ?
Bref, avec leurs règles délirantes, l’Union Européenne et la grosse Commission rendent tout très compliqué et logiquement le marché automobile s’effondre ce qui était aussi prévisible que prévu.
Face à l’effondrement provoqué par se spropres règles, normes, directives et règlements, Séjourné arrive en héro et proclame la libération… enfin, non, l’assouplissement avec une “système de flexibilité “sur 3 ans dont seul le cerveau malade d’un technocrate europathe peut accoucher.
“La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi un mécanisme de flexibilité pour éviter aux constructeurs automobiles, en retard sur les objectifs de réduction des émissions de CO2, de payer des amendes en 2025. Ce mécanisme consistera à prendre en compte les émissions sur trois ans, de 2025 à 2027, au lieu d’une seule année, ce qui donnera un délai aux retardataires pour se rattraper, sans pénaliser les bons élèves qui disposeront de leur côté d’un crédit d’émissions, affirme l’exécutif européen.” Bref un mécanisme de lissage permettant de créer des crédits d’émissions… si vous n’avez rien compris c’est normal. A ce niveau c’est de la folie douce administrative dont seule l’URSS avait le secret, une secret désormais partagé par l’UERSS.
“Outre l’assouplissement sur les émissions, elle a évoqué la mise en place d’une alliance pour l’innovation automobile. En clair, l’UE va autoriser et soutenir la mutualisation de ressources pour le développement de logiciels et de technologies de conduite autonome, des domaines où les économies d’échelle sont cruciales. De tels partenariats sont traditionnellement limités par les règles de concurrence.”
Hahahahaha…
Je vous rappelle que la Commission veille tellement bien au grain que plus rien n’est possible. Les industriels ne peuvent pas se mettre d’accord, c’est la libre concurrence et le droit de la concurrence. Comme ils ne peuvent pas mutualiser des dépenses ahurissantes imposées par la même Commission, tout le secteur s’effondre.
Mais la Commission est contente.
Elle va “assouplir”.
Et comme toujours, c’est trop peu et trop tard, car, en réalité, ce sont toutes les règles qu’il faut abolir parce qu’elles cassent et tuent la croissance.
Charles SANNAT
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