Nous retardons toujours d’une guerre et nous menons toujours la guerre “d’avant”.
Toutes nos armées étaient prêtes pour de grands mouvements blindés, avec de la vitesse, de l’espace pour manœuvrer dans les immenses plaines du front de l’Est.
Pourtant, en Ukraine, pour les Russes rien ne s’est passé comme prévu.
La guerre de mouvement est devenue guerre d’enlisement.
Les chars, autrefois rois du champs de bataille, sont devenus de gros pachydermes aussi coûteux que vulnérables aux drones à quelques centaines de dollars.
Missiles antichars, drones, surveillance satellite rendent la guerre de mouvement quasiment impossible.
Alors l’idée de reconstruire des “lignes Maginots” n’est pas aussi absurde que cela pourrait y paraître.
“La construction du Bouclier oriental a commencé”. C’est par ces mots sur son compte X, jeudi 31 octobre, que le Premier ministre de Pologne Donald Tusk a annoncé le coup d’envoi officiel des travaux. La Pologne a commencé à creuser une tranchée à sa frontière avec la Russie et projette de construire 400 km de fortifications.
Le Bouclier oriental sera érigé le long de la frontière entre la Pologne et l’enclave russe de Kaliningrad, au nord du territoire polonais, et à la frontière avec la Biélorussie, un fidèle allié de Vladimir Poutine. Les travaux vont durer jusqu’en 2028.
Le gouvernement polonais va creuser 800 km de fossés pour renforcer la surveillance anti-drones, équiper les fossés de champs de mines, de clôtures antichars, de systèmes de télécommunications et mettre en place une surveillance vidéo. En mai dernier, le Premier ministre polonais Donald Tusk avait annoncé sa volonté de dépenser 2,35 milliards d’euros pour renforcer la sécurité à la frontière polonaise.”
Les lignes Maginot se contournent, les missiles, drones et bombes planantes passent par dessus...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire