par Claude Janvier
La majorité des français et aussi des européens ignore que l’État profond mondial œuvre dans les coulisses. En effet, une direction générale de la mondialisation vient d’être créée au Quai d’Orsay. La volonté de dissoudre notre pays dans le fondu mondialiste anglo-saxon est belle et bien réelle. À la lecture des documents indiqués1,2, nul ne pourra ne le contester. Une armada de technocrates, formatée très certainement par le programme «Young Global Leaders» créé par Klaus Schwab en 20043, a délégation de signatures à la place de ministres, pour des actes, arrêtés, et décisions. En effet, une direction générale de la mondialisation a été dûment enregistrée au Journal Officiel le 20 septembre 2024.
Voici un extrait, particulièrement explicite, de l’énorme pouvoir discrétionnaire que l’État profond mondial et son homologue français, donne à un haut fonctionnaire d’État, via la «direction générale de la mondialisation» présente au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
«Délégation est donnée à M. Rami ABI AKL, ingénieur en chef des mines, chef de la mission du numérique et de l’intelligence artificielle, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission du numérique et de l’intelligence artificielle. La mission soutient l’internationalisation des entreprises françaises dans les différentes filières numériques jugées stratégiques, comme les technologies quantiques, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les télécommunications, ainsi que l’acquisition, le traitement et la gestion des flux de données numériques. En coordination avec les autres administrations concernées, elle définit et met en œuvre les mesures d’attractivité pour les entreprises et talents étrangers ou expatriés sur les technologies critiques concernées. En outre, la mission contribue à renforcer la présence et l’activité de la France au sein des instances multilatérales dans les domaines de sa compétence, en particulier au sein de l’OCDE, de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et des organismes normatifs européens et internationaux».
Le contenu du document4 en entier montre que notre pays est entre les mains de technocrates ayant tous les pouvoirs. Nous retrouvons d’ailleurs les mêmes technocrates aux commandes du Parlement européen. Car, contrairement à une certaine légende urbaine, ce ne sont pas les députés européens qui dirigent Bruxelles en tant que capitale politique, mais bien des commissaires-technocrates aux ordres d’une présidente illégitime à sa tête, Madame Ursula von der Leyen.
Tous les domaines évoqués dans ce document sont sous le contrôle de hauts fonctionnaires d’État. Ils ont le pouvoir de signer tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets. Frissons garantis !
Voici la liste des secteurs contrôlés par l’intelligentsia technocratique, présents dans ce document :
- Les pays membres du G7, du G20, de l’OCDE, et les sommets internationaux
- Le commerce extérieur et la coopération économique
- Sous-direction des secteurs stratégiques
- Énergies
- Normes économiques et lutte contre la corruption
- Attractivité et rayonnement économique
- Intelligence artificielle, Cybersécurité, Télécommunications, Données numériques.
- Développement humain
- Environnement et Climat
- Gouvernance démocratique. (comprenne qui pourra !)
- Diplomatie féministe et éducation
- Culture et médias
- Enseignement supérieur et recherche
- Coopération et action culturelle
- Ordonnancement des dépenses, recettes, engagements et liquidations
- Langue française et éducation
- Investissement solidaire et durable
- Enseignement supérieur
- Collectivités territoriales et société civile
- Asie-Amériques, coopération. Le document est consultable dans les notes (1) & (2)
À la lumière de ce document, et après quelques recherches, il appert que cette «direction générale de la mondialisation» existe aussi en Italie5, en Belgique6, en Suède7, tendant à prouver que l’Europe occidentale est, malheureusement, sous contrôle étroit de cette caste financière internationale à l’idéologie mortifère. Bienvenue dans un état fédéral européen dictatorial, gangrené par les technocrates, avec pour résultat une paupérisation galopante et une inflation démesurée. L’UE compte plus de 100 millions de pauvres en 2024 !
https ://brigittebouzonnie.substack.com/p/100-millions-de-pauvres-dans-lunion
Italie : extrait du document. Voir note (5).
«La Direction générale de la mondialisation et des questions mondiales est l’une des neuf directions générales du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République italienne créées à la suite de la réforme de 2010. La structure s’occupe de diverses activités et questions pertinentes dans le contexte international mondialisé actuel qui présentent un intérêt particulier pour l’Italie. En particulier, la Direction comprend à la fois des bureaux ayant une expertise thématique, principalement de nature multilatérale, et des bureaux ayant une expertise géographique couvrant les régions de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Asie. Les principales questions dont s’occupe aujourd’hui la direction générale de la mondialisation et des questions mondiales étaient auparavant traitées par l’ancienne direction générale des questions économiques.
En particulier, la Direction est chargée d’analyser et de gérer :
- les processus de gouvernance mondiale ;
- les enjeux économiques au sein du G8/G20 ;
- la coopération économique et financière multilatérale ;
- les questions de propriété intellectuelle ;
- les enjeux internationaux en matière d’énergie et d’environnement».
Belgique. Extrait du document. Note (6)
«Direction générale des Affaires multilatérales et de la Mondialisation (DGM). La direction générale des Affaires multilatérales et de la Mondialisation (DGM) a pour missions de promouvoir et défendre la politique étrangère de la Belgique dans le cadre des thèmes multilatéraux et relatifs à la PESC».
Suède. Étude de l’agenda 2030 prévu par le gouvernement Suédois. Note (8)
Extrait : «Le travail du gouvernement avec la politique de développement mondial et l’Agenda 2030 a été abordé(UU5). Le Riksdag a examiné la lettre du gouvernement sur la politique de développement global (PGU) dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2030».
Les ministres de nos pays, n’occupant en réalité que des CDD grassement rémunérés, ne sont là que pour amuser la galerie. Le système est très bien rôdé. Les médias et les partis politique fixent l’attention de la majorité grâce à des débats stériles qui n’ont jamais fait progresser la société, laissant le champ libre au véritable pouvoir profond qui, jour après jour, tisse la toile mondialiste avec ardeur. L’énième représentation du grand «théâtre de Guignol» dans toute sa splendeur.
Dormez bien braves gens, l’oligarchie financière mondiale apatride tentaculaire veille sur vous. Deux options sont possibles : soit, la France retrouve sa souveraineté, soit elle sera bientôt totalement diluée et absorbée dans la fondue mondialiste.
Merci à Maître Roland Sanviti, avocat au barreau de Paris, fondateur de «Justice et Démocratie» & Co-fondateur du Prix Giovanni Falcone pour avoir diffusé cette «pépite».
Claude Janvier Écrivain, essayiste et chroniqueur. Auteur du livre «Les Démasqués. Qui dirige réellement le monde ?», et co-auteur du livre «L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ?» KA Éditions https://kaeditions.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire