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Dépistage du cancer de la prostate : le grand mensonge

 Le dépistage du cancer de la prostate est présenté comme une mesure préventive essentielle. Pourtant, selon Jérémie Mercier et Gérard Delépine, cette pratique est plus nuisible qu’utile.

Gérard Delépine et Jérémie Mercier expliquent pourquoi le dépistage du cancer de la prostate est un problème et pourquoi même dans le cas (peu fréquent) d’un cancer de la prostate évolutif, les traitements ne sont pas efficaces pour ralentir la maladie.

La balance bénéfices-risques

Comme pour tout acte médical, il est crucial d’évaluer la balance bénéfices-risques. Le dépistage du cancer de la prostate ne garantit pas un réel bénéfice pour le patient. La médecine actuelle ne permet pas toujours de prédire si un cancer dépisté sera problématique ou non. Par défaut, le cancer est vu comme un grave danger, ce qui peut inciter les patients à accepter des traitements inutiles.

L’industrie du cancer

L’industrie du cancer a réussi à instiller la peur du mot «cancer» pour s’assurer que les patients acceptent docilement les traitements, même si le cancer dépisté n’est pas problématique. Il est important de noter que les personnes dépistées ne présentent souvent aucun symptôme, ce qui rend la décision de traitement encore plus complexe.

Les études épidémiologiques

Pour évaluer l’intérêt du dépistage du cancer de la prostate, il est essentiel de se référer aux études épidémiologiques. Jérémie Mercier a montré dans des interviews précédentes que le dépistage du cancer du sein n’augmente pas la survie et entraîne une augmentation des traitements. Une nouvelle interview avec le cancérologue Gérard Delépine révèle que le dépistage du cancer de la prostate est également défavorable aux hommes, n’améliorant pas la mortalité et entraînant des surdiagnostics massifs.

source : Le Média en 4-4-2

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