Octobre 2024
27 octobre
LE RAPPORT
L’éléphant a-t-il accouché d’une souris?
Trois longues années de consultations et de tables rondes pour en arriver à un rapport… qui ne conclut sur rien.
Rien.
Que du vent, sauf comme conclusion que le processus synodal est là pour demeurer indéfiniment.
Le futur cardinal Radcliffe avait bien raison de dire dans sa méditation du 21 octobre (analyse précédente) qu’il y aurait beaucoup de déceptions.
Pour ceux qui ne le savent pas encore le rapport a été publié après approbation rapide de Bergoglio samedi le 26 octobre.
« Il n’y aura pas d’exhortation apostolique post-synodale, a annoncé le pape François, à la fin du synode de trois ans, mais il est ordonné que le processus se poursuive.
CITÉ DU VATICAN ( LifeSiteNews ) — Le texte officiel et le document final du Synode pluriannuel sur la synodalité ont été publiés : plus silencieux sur les questions dites « brûlantes » que l'année dernière, mais appelant plutôt à une réforme à l'échelle de l'Église conformément à « synodalité » – un mot décrit comme signifiant une concentration sur l'œcuménisme, l'écoute et le renouveau. »
27 octobre
LE RAPPORT
L’éléphant a-t-il accouché d’une souris?
Trois longues années de consultations et de tables rondes pour en arriver à un rapport… qui ne conclut sur rien.
Rien.
Que du vent, sauf comme conclusion que le processus synodal est là pour demeurer indéfiniment.
Le futur cardinal Radcliffe avait bien raison de dire dans sa méditation du 21 octobre (analyse précédente) qu’il y aurait beaucoup de déceptions.
Pour ceux qui ne le savent pas encore le rapport a été publié après approbation rapide de Bergoglio samedi le 26 octobre.
« Il n’y aura pas d’exhortation apostolique post-synodale, a annoncé le pape François, à la fin du synode de trois ans, mais il est ordonné que le processus se poursuive.
CITÉ DU VATICAN ( LifeSiteNews ) — Le texte officiel et le document final du Synode pluriannuel sur la synodalité ont été publiés : plus silencieux sur les questions dites « brûlantes » que l'année dernière, mais appelant plutôt à une réforme à l'échelle de l'Église conformément à « synodalité » – un mot décrit comme signifiant une concentration sur l'œcuménisme, l'écoute et le renouveau. »
Alors…
Au premier abord, ce n’est pas la conclusion à laquelle nous nous attendions.
Pas de grande déclaration. Pas d’interdiction de la messe tridentine. Pas de grande manœuvre d’œcuménisme via une nouvelle messe.
En fait, le synode, cela n’existe pas comme l’ont analysé les différents spécialistes théologiques dans les dernières analyses.
On en conclu donc que la base n’a réellement rien à dire dans la destinée de l’église comme l’ont spécifié les intervenants du Vatican depuis 2021.
Voici ce que déclarait Bergoglio à l’ouverture de ce dernier :
« Chers frères et sœurs, que ce Synode soit un véritable temps de l'Esprit ! . . . Le Père Congar, de mémoire bénie, a dit un jour : « Il n'est pas nécessaire de créer une autre Église, mais de créer une Église différente » ( Vraie et fausse réforme dans l'Église ). C'est le défi. » (François, 9 octobre 2021, Discours d'ouverture du Synode)
Voilà.
La fausse église prophétisée par Anne Catherine Emmerich et autres.
Le synode n’a été qu’une grande réinitialisation, et N’EST, qu’un paravent pour adapter l’église au renouveau mondial humaniste, à la nouvelle religion de l’Agenda 2030.
Si notre hiérarchie catholique avait été peuplée d’évêques saints et fidèles, ces paroles auraient suffi à forcer la fin du Synode sur la Synodalité avant qu’il ne commence.
« Enraciné dans la tradition de l'Église, tout le chemin synodal s'est déroulé à la lumière du magistère conciliaire. Le Concile Vatican II a été comme une graine jetée sur le terrain du monde et de l'Église . . . . Le chemin synodal met effectivement en pratique ce que le Concile a enseigné sur l'Église comme mystère et l'Église comme peuple de Dieu, appelé à la sainteté par une conversion continue qui naît de l'écoute de l'Évangile. En ce sens, le chemin synodal constitue un acte authentique supplémentaire de réception du Concile, approfondissant ainsi son inspiration et redynamisant sa force prophétique pour le monde d'aujourd'hui .» (Paragraphe 5 du rapport)
Cet exemple démontre qu’à l’image de Bergoglio, tout est ambiguïté, et continuera de l’être.
Et, ce paragraphe confirme la fin de Vatican II, dont le rejeton, le « processus synodal » est là pour rester, et damner les âmes.
On le répète, l’église synodale implique LE processus démocratique qu'on a vu à travers le Synode, au moins superficiellement. En réalité, cependant, ce sont les ennemis de l'Église (avec Satan à leur tête) qui prennent les décisions, tout en faisant semblant de permettre aux fidèles d'avoir leur mot à dire.
Alors que le Saint-Esprit est celui qui guide toutes les décisions critiques dans l' Église catholique.
Pas ici dans ce processus superficiel.
Alors, que pouvons nous en conclure.
Simplement que l’Église est morte ou le sera bientôt car le processus synodale est un acte d’euthanasie sur cette dernière.
Est-ce la mort des deux témoins?
Il ne semble pas que ce soit encore le cas.
Car, il faut avoir la mémoire longue, Bergoglio attends toujours les rapports de ses comités sur les questions non résolues pour le début 2025.
C’est là que tout se décide.
Dans la tête de Bergoglio.
Et personne d’autre.
Car, selon la Constitution apostolique de Bergoglio de 2018, Episcopalis communio , une fois que le document final d'un synode « est expressément approuvé par le Pontife romain, le document final participe au Magistère ordinaire du Successeur de Pierre ».
Donc, Bergoglio a le mot final sur tout.
Il y aura donc plusieurs surprises à l’horizon dont l’interdiction totale de la messe Tridentine.
Et, comme nous l’avons vu pendant le synode, la mise en pratique pour trois ans du rapport du synode amazonien.
Pas de modification de la Liturgie pour l’instant, mais si on le mentionne dans le rapport final, c’est qu’on y pense et qu’on attend le moment propice pour agir :
« « Approfondir le lien entre liturgie et synodalité aidera toutes les communautés chrétiennes, dans la diversité de leurs cultures et traditions, à adopter des styles de célébration qui rendent visible le visage d'une Église synodale », peut-on lire dans le texte. (26 : 312/43) Interrogé sur ce point lors du briefing synodal de samedi soir, Hollerich a déclaré qu’il n’y avait aucun projet de « révolution » liturgique.
« Il n’est pas prévu de remplacer les prêtres par des laïcs ou des laïcs, juste pour rendre le processus un peu plus participatif », a-t-il déclaré. » (lifesitenews.com ci-haut)
Nous en saurons plus avec les analyses des spécialistes qui sortiront cette semaine.
Pendant la publication du rapport, « Des catholiques du monde entier se rassemblent à Rome pour le pèlerinage international annuel de la messe latine Summorum Pontificum, au cours duquel le cardinal Gerhard Müller a conduit les fidèles en prière à l'intérieur de la basilique Saint-Pierre. » (lifesitesnews.com – en anglais- mais des photos donnent une idée).
Pour terminer, la comète de la fin du synode plonge présentement vers le soleil (image ici du satellite SOHO : la comète vient du sud-est, en bas en droite de l’écran) et nous verrons ce qu’il en advient.
Vive le Christ Roi!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire