Bruxelles pilonne littéralement l’industrie automobile européenne.
Elle pollue trop, va payer des amendes exorbitantes pour ne pas électrifier assez vite son parc, et les consommateurs ne veulent pas des voitures électriques dont l’usage est un enfer au quotidien par la faiblesse de l’autonomie et les problèmes récurrents d’accès aux bornes de rechargement. Cela évoluera mais mettra du temps. Vous pouvez rajouter l’incertitude sur le recyclage des batteries ou encore les problèmes d’accidents (un accrochage et la voiture est mise à la casse) sans oublier la valeur de revente très incertaine, et les automobilistes passent pour l’essentiel leur chemin.
Ce n’est ni bien, ni mal, c’est ainsi.
La bonne idée de Bruxelles est donc de rationner la fabrication de véhicules thermiques pour lesquels il va y avoir une liste d’attente.
Alors de vous à moi, petit conseil amical et gratuit, si vous voulez continuer à vous déplacer, achetez dès maintenant une voiture essence crit-air 1 d’occasion peu kilométrées. Vous ferez une excellente affaire.
Mais du côté des salariés des grands groupes automobile, cela va être la saignée sociale, et c’est “le premier groupe automobile européen, Volkswagen, veut fermer au moins trois usines et supprimer des dizaines de milliers d’emplois en Allemagne, a affirmé lundi le comité d’entreprise du constructeur, qui parle d’un plan social «historique» visant à faire «saigner» les sites du constructeur. Le plan prévoit également la réduction de 10% de tous les salaires et leur gel en 2025 et 2026, a-t-il indiqué dans un communiqué de presse, parlant aussi de transferts à l’étranger de nombreuses activités et départements du groupe actuellement basés en Allemagne.”
Vous assistez au suicide de toute une industrie majeure de plus d’un siècle d’existence.
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