Les vaccins actuels contre le virus mpox (connu sous le nom de variole du singe) ont été développés à partir de vaccins conçus pour lutter contre la variole, une maladie plus ancienne et presque éradiquée. Cependant, une récente étude publiée le 4 septembre dans la revue Cell, et menée par Moderna, une biotech américaine bien connue pour sa technologie des vaccins à ARNm, révèle que leur nouveau vaccin mpox pourrait offrir une protection. Sans surprise, l’industrie pharmaceutique continue à profiter grassement des maladies à vaccins. Si le nombre de cas de variole du singe continue d’augmenter, la vaccination sera de nouveau recommandée par la caste pour l’ensemble de la population. C’est une réalité évidente, bien que rarement exprimée clairement.
L’épidémie de mpox qui frappe plusieurs pays africains commence à préoccuper les experts de la santé. La société pharmaceutique Moderna a testé un nouveau vaccin à base de la technologie ARNm sur des singes. Les résultats des essais ont été publiés dans la revue Cell. A noter que la République démocratique du Congo (RDC) a reçu hier sa première cargaison de vaccins contre le mpox, fournie par l’Union européenne et transportée par avion depuis le Danemark. Le pays, actuellement au cœur de l’épidémie en Afrique, devrait recevoir un total de 200 000 doses d’ici la fin de la semaine. L’OMS ne l’a pas affirmé et s’est contentée d’émettre son plus haut niveau d’alerte mais c’est une réalité épidémiologique au regard du nombre de cas actuels et de la vitesse de transmission du virus dont il a été répété qu’il ne s’agissait pas d’une maladie très contagieuse hors du cadre des relations sexuelles ou d’un contact direct.
L’épidémie de mpox qui frappe plusieurs pays africains commence à préoccuper les experts de la santé. La société pharmaceutique Moderna a testé un nouveau vaccin à base de la technologie ARNm sur des singes. Les résultats des essais ont été publiés dans la revue Cell. A noter que la République démocratique du Congo (RDC) a reçu hier sa première cargaison de vaccins contre le mpox, fournie par l’Union européenne et transportée par avion depuis le Danemark. Le pays, actuellement au cœur de l’épidémie en Afrique, devrait recevoir un total de 200 000 doses d’ici la fin de la semaine. L’OMS ne l’a pas affirmé et s’est contentée d’émettre son plus haut niveau d’alerte mais c’est une réalité épidémiologique au regard du nombre de cas actuels et de la vitesse de transmission du virus dont il a été répété qu’il ne s’agissait pas d’une maladie très contagieuse hors du cadre des relations sexuelles ou d’un contact direct.
Une étude prometteuse sur des primates
Depuis 2022, le mpox a fait des victimes à travers le monde, affectant principalement les hommes homosexuels et bisexuels dans 116 pays, et causant environ 200 décès. Grâce à l’utilisation du vaccin Jynneos mpox et à des changements de comportements au sein des communautés les plus touchées, l’épidémie initiale a été maîtrisée. Cependant, une nouvelle vague d’infections frappe 12 pays d’Afrique centrale, notamment le Congo, avec plus de 21 300 cas confirmés et 590 décès dans 12 pays. Le virus aurait même réussi à traversé les océans, car des cas d’infection ont été signalés en Europe.
Le virus se transmet par contact rapproché et prolongé entre personnes, via les sécrétions, les lésions et les matières ou objets contaminés : surfaces, vêtements, draps, etc. La transmission de la variole du singe par des gouttelettes de salive n’est pas exclue mais reste encore à démontrer.
Selon les autorités sanitaire, les vaccins utilisés jusqu’à présent, tels que Jynneos, reposent sur des formes atténuées de la variole. Ils ne seraient pas conçus spécifiquement pour le mpox. Moderna a développé un candidat vaccin nommé ARNm-1769. Galit Alter, le virologue et immunologiste de la société pharmaceutique, a mené une étude pour vérifier l’efficacité de ce produit par rapport à l’ancien vaccin sur des singes macaques exposés au virus mpox.
Les résultats de l’étude ont révélé que le vaccin à ARNm Moderna aurait déclenché des réponses immunitaires capables d’offrir une protection contre les maladies graves. Notons que les résultats ont été publiés dans la revue Cell. Les chercheurs ont annoncé que l’essai de phase 2 du ARNm-1769 sur l’homme a déjà débuté. Il sert à identifier « la sécurité, la tolérance et la réponse immunitaire d’une gamme de doses ».
Protection contre le mpox et autres orthopoxvirus
Pour mener cette étude, Alter et ses collègues ont exposé 18 singes macaques à une souche potentiellement mortelle du mpox. Les chercheurs ont ensuite formé trois groupes, composés chacun de 6 primates. Ils ont injecté l’ancien vaccin contre la variole chez les singes du premier groupe. Ceux du second groupe ont reçu le vaccin expérimental à ARNm et ceux du troisième n’ont pas été vaccinés.
Les chercheurs ont déclaré que les 12 singes vaccinés ont tous survécu. 5 parmi les 6 primates non vaccinés sont morts. D’après l’observation des auteurs de l’étude, les symptômes étaient beaucoup plus légers chez les primates ayant reçu le vaccin à ARNm que chez les singes ayant reçu l’ancien vaccin. En effet, la perte de poids était moins importante. Il en est de même en ce qui concerne les lésions cutanées qui caractérisent le mpox. Les chercheurs ont tablé sur une moyenne de 54 contre 604 lésions maximum par animal.
Alter et son équipe ont aussi constaté que les lésions chez les primates ayant reçu le candidat vaccin de Moderna ont disparu plus rapidement. Un écart de 10 jours a été observé, ce qui réduit évidemment le risque de transmission de l’infection. Concernant la réponse immunitaire, les chercheurs ont détecté un nombre plus élevé d’anticorps ciblant le virus chez les singes vaccinés avec le vaccin expérimental à ARNm après les analyses sanguines. De plus, les anticorps avaient une fonction immunitaire variée. L’auteur principal de l’étude, Alter, a donc conclu que le vaccin à ARNm est capable d’offrir une protection plus puissante et plus durable que le vaccin disponible actuellement.
Dans le communiqué de presse publié sur Cell, les chercheurs ont annoncé qu’ils ont testé le sang des singes immunisés avec le candidat vaccin de Moderna contre de nombreux Orthopoxvirus. Ce vaccin à ARNm pourrait offrir une protection non seulement contre le mpox, mais aussi contre d’autres orthopoxvirus, comme la variole, la vaccine, et d’autres virus apparentés. Selon le communiqué, sa polyvalence fera de ce vaccin un outil potentiellement essentiel pour contrer les futures menaces virales.
Les pays producteurs de vaccins contre la variole sont en train d’ajuster leur production et donc même si l’OMS ne recommande pas la vaccination de masse pour la population générale, plusieurs pays s’y préparent progressivement
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