La variole du singe, désormais appelée mpox (contraction de MonkeyPox) n’est pas la seule épidémie à faire parler d’elle cet été. Des cas de polio en Inde interpellent les autorités sanitaires mondiales, qui sans surprise, incitent à la vaccination. En Inde, la ministre de la Santé, Ampareen Lyngdoh, a déclaré mercredi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mené une enquête sur une nouvelle souche de polioidentifiée dans l’Etat. Cette étude devrait permettre de confirmer s’il s’agit d’une « polio sauvage ». Un nouveau pas de l’OMS vers la propagande de peur instillée auprès de la population, avec ses données de santé instrumentalisées à des fins de contrôle et de crédit social.
Le 21 août à Shillong, la ministre de la Santé, Ampareen Lyngdoh, a annoncé que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) enquêtait pour confirmer si une nouvelle souche de polio identifiée dans l’État de Meghalaya était une souche sauvage. Ce cas suspect a été signalé dans un village de la région de Tikrikilla, dans le district de West Garo Hills, et concerne un enfant de deux ans et demi. Une situation qui a déclenché une série de mesures sanitaires et une surveillance accrue dans la région.
Une nouvelle souche de polio
Un premier cas suspect lié à une nouvelle souche de polio identifiée en Inde a été signalé dans un village de Tikrikilla, une région du district de West Garo Hills, le 14 août dernier. Il s’agit d’un enfant de 2 ans et demi, non vacciné, soigné à l’hôpital civil de Goalpara.
Les diagnostics ont révélé que l’enfant a été infecté par une souche probable du poliovirus. Il est atteint d’une paralysie flasque. Lyngdoh a assuré que le petit, en observation médicale, allait bien jusqu’à présent. Toutefois, Mme Lyngdoh estime qu’il faut étudier cette nouvelle souche pour savoir s’il est nécessaire de produire un nouveau vaccin pour la neutraliser.
Enquête et Surveillance
Selon JS Momin, la directrice des services de santé, on attend actuellement les résultats des analyses réalisés par un centre de dépistage à Kolkata et un laboratoire de l’ICMR-NIV à Mumbai à partir des échantillons prélevés sur l’enfant hospitalisé. Le ministère indien de la Santé mène également des enquêtes avec le soutien de l’OMS.
Notons que l’équipe de surveillance du Département de la Santé a déjà lancé une campagne de sensibilisation de porte-à-porte dans le village de Tikrikilla. Lors de cette mission, elle devrait collecter des échantillons aléatoires de selles de nourrissons, d’enfants et d’adolescents pour des enquêtes supplémentaires.
Problèmes de vaccination
Un haut responsable du gouvernement a aussi exprimé des inquiétudes concernant le faible taux de vaccination dans le village, avec moins de 50 % de la population ayant été vaccinée contre la polio. Ce manque de couverture vaccinale pourrait expliquer l’infection de l’enfant.
Le ministère de la Santé a également renforcé la vigilance face à la propagation de la souche du virus Mpox en République démocratique du Congo et dans quelques pays africains. Le risque qu’elle se propage en Inde est modéré pour le moment d’après les estimations.
Il s’agit à chaque fois d’épidémies à vaccins, la vaccination reste au cœur de la stratégie pharmaceutique mondiale. Ceux qui créent les épidémies sont les mêmes qui prétendent les traiter, ce qui devrait susciter la méfiance.
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