Caché dans un article centré sur d’autres risques, un risque plus de 600% plus élevé de myocardite en cas de vaccination à ARNm contre le Covid-19 (Corée du Sud) (ce risque servait de contrôle positif). L’augmentation du risque est *plus élevée* pour les vaccinés par rapport aux non-vaccinés dans le sous-groupe testé positif au virus du Covid-19 que dans le sous-groupe non-testé positif, on ne peut donc pas mettre facilement cette augmentation du risque de myocardite sur le dos du Covid lui-même (détail important parce qu’on compare deux périodes historiques différentes).
« le risque de myocardite (aHR, 7,20 ; 99% CI, 4,37-11,86), de péricardite (aHR, 2,75 ; 99% CI, 1,95-3,88) et de syndrome de Guillain-Barre (aHR, 1,62 ; 99% CI, 1,16-2,25) était considérablement plus élevé dans la cohorte vaccinée que dans la cohorte de contrôle historique »Risque à long terme de maladies auto-immunes après une vaccination contre le SRAS-CoV2 à base d’ARNm dans une étude de cohorte nationale coréenne basée sur la population
https://www.nature.com/articles/s41467-024-50656-8
L’association à long terme entre la vaccination contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) à base d’ARNm et le développement de maladies auto-immunes du tissu conjonctif (MATC) reste floue.
Dans cette étude de cohorte nationale basée sur la population portant sur 9 258 803 personnes, nous cherchons à déterminer si l’incidence des MATC est associée à la vaccination à base d’ARNm. L’étude s’étend sur plus d’un an d’observation et analyse plus en détail le risque de MATC en stratifiant les données démographiques et les profils de vaccination et en traitant la vaccination de rappel comme une covariable variable dans le temps.
Nous rapportons que le risque de développer la plupart des MATC n’a pas augmenté après la vaccination à base d’ARNm, à l’exception du lupus érythémateux disséminé avec un risque 1,16 fois plus élevé chez les personnes vaccinées par rapport aux témoins. Des résultats comparables ont été rapportés dans les analyses stratifiées pour l’âge, le sexe, le type de vaccin à ARNm et les antécédents de vaccination non à ARNm.
Cependant, une vaccination de rappel a été associée à un risque accru de certaines maladies du tissu conjonctif induites par l’IA, notamment la pelade, le psoriasis et la polyarthrite rhumatoïde.
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