Citoyens d’Europe, réjouissez-vous ! Le passeport vaccinal européen, projet cher à la Commission et sa présidente depuis la crise covid, sous l’impulsion de l’OMS qui est également impatiente de prendre votre santé en mains, progresse à grandes enjambées, mais, bien sûr, à bas bruit. Sous l’impulsion de l’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique(HaDEA), cinq pays européens vont prochainement mener des essais sur un carnet de vaccination européen, dans le cadre d’un projet pilote mené dans le cadre du projet EUVABECO.
L’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique(HaDEA) a vu le jour en 2021, et a reçu pour objectif de contribuer à la reconstruction de l’UE après la pandémie, de manière à la rendre plus verte, plus numérique et plus résiliente face aux défis futurs. Cette agence, sous l’autorité de la DG SANTE, travaillera en collaboration avec les DG CNECT, DEFIS, GROW et RTD et gèrera différents programmes et initiatives européens (EU4Health, Horizon Europe, Programme pour le marché unique, Programme pour une Europe numérique, Mécanisme pour l’interconnexion en Europe). Au total, l’agence bénéficie d’un budget de plus de 20 milliards d’euros pour la période 2021-2027.
L’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique(HaDEA) a vu le jour en 2021, et a reçu pour objectif de contribuer à la reconstruction de l’UE après la pandémie, de manière à la rendre plus verte, plus numérique et plus résiliente face aux défis futurs. Cette agence, sous l’autorité de la DG SANTE, travaillera en collaboration avec les DG CNECT, DEFIS, GROW et RTD et gèrera différents programmes et initiatives européens (EU4Health, Horizon Europe, Programme pour le marché unique, Programme pour une Europe numérique, Mécanisme pour l’interconnexion en Europe). Au total, l’agence bénéficie d’un budget de plus de 20 milliards d’euros pour la période 2021-2027.
Le projet EUVABECO a pour objectif d’ « améliorer les pratiques de vaccination lors de vaccinations de routine ou lors de futures épidémies dans les pays européens ».
Comme nous l’avions déjà souligné dans notre article paru dans notre article du 16 janvier 2023, alors même que les origines de cette pandémie de Covid 19 demeurent très disputées, et qu’il n’y aucune preuve d’un réservoir viral trouvé au niveau du pangolin, longtemps accusé- à tort- d’être l’hôte intermédiaire, les experts européens et mondiaux n’ont aucun doute sur la survenance prochaine d’une nouvelle pandémie…
Ce projet EUVABECO développera des plans de mise en œuvre basés sur des « pratiques innovantes » introduites lors de la pandémie du COVID-19, puis les mettra en pratique.
Au menu : progrès fulgurants de la surveillance totale et de la dépendance à l’égard des produits pharmaceutiques.
Avec cet outil, il faut donc comprendre que l’UE met en place des mesures qui pourraient considérablement étendre la surveillance et le contrôle des citoyens par le biais d’initiatives de santé numérique. L’introduction d’une carte européenne de vaccinationvise à permettre un suivi centralisé et numérique des vaccinations. Cela devrait donc impliquer une surveillance à grande échelle des données de santé des citoyens.
Les plans de mise en œuvre seront appliqués et évalués dans le cadre de ce projet pilote dans cinq États membres européens : La Belgique, l’Allemagne, le Portugal, la Grèce et la Lettonie. Les tests débuteront en septembre 2024. Le carnet de vaccination européen sera alors également introduit.
Le projet EUVABECO vise à créer une plateforme numérique européenne pour l’échange et la vérification des données relatives au statut vaccinal. Ces initiatives sont soutenues par l’industrie pharmaceutique. Elles centraliseront et contrôleront l’accès aux informations médicales, ce qui ne manquera pas de susciter de vives inquiétudes quant à la protection des données personnelles et à la liberté individuelle, dans la mesure où les citoyens pourraient être contraints de dévoiler leurs données de santé pour participer à la vie publique, dès la résurgence d’une situation de risque ou de crise sanitaire.
Une mise en place rapide de tels systèmes, sans débat suffisant sur la protection de la vie privée et la sécurité, pourrait conduire à une forme de surveillance et de contrôle sans précédent. Bien entendu, nous n’en sommes pas encore là, mais la volonté d’avancer se matérialise avec ce projet pilote.
Un autre risque, majeur, tiendra au fait que ce passeport fonctionnera nécessairement avec la prescription probable de nouveaux vaccins expérimentaux et insuffisamment testés pour contrer des nouveaux pathogènes, tel que nous l’avons expérimenté avec les vaccins autorisés fin 2020 au terme d’une « rollingreview » très accélérée.
Les voyageurs pourraient être contraints d’accepter de tels vaccins pour être autorisés à voyager, ce qui entraînerait des risques considérables pour la santé publique et les droits individuels.
Quels sont les arguments de l’agence executive pour la sante et la digitalsation pour vendre ce projet audacieux ?
Selon les experts travaillant sur le projet EUVABECO, un carnet de vaccination européen permettra de vacciner en connaissance de cause. La Lettonie, la Grèce, la Belgique, l’Allemagne et le Portugal piloteront donc ce nouvel outil à partir de ce mois de septembre.
Malgré des décennies de sensibilisation, les zoonoses – maladies transmises de l’animal à l’homme – continueraient de représenter une menace importante pour la santé mondiale. Face à la crise sans précédent du COVID-19, notre manque de préparation à l’échelle mondiale face à de telles épidémies est apparu de manière flagrante.
Toutefois, cette catastrophe aurait eu des effets heureux… en suscitant un « élan d’innovation qui a conduit au déploiement rapide d’approches multidisciplinaires et de nouvelles technologies qui nous ont aidés à comprendre, à traiter et à protéger le virus, ce qui nous a permis de maîtriser la crise, notamment grâce à de nouveaux médicaments, tels que des vaccins, et à des outils avancés, comme ceux de modélisation et de prévision. »
L’Europe n’est plus en phase de crise, mais est passée en gestion du long terme du COVID-19, il existerait donc une opportunité cruciale de renforcer la résilience et d’améliorer la préparation aux futures menaces sanitaires. Le projet « European Vaccination Beyond COVID-19 »(EUVABECO) vise à tirer parti de cette dynamique en lançant des projets pilotes pour élaborer et tester des plans de mise en œuvre d’outils qui soutiennent les pratiques de vaccination de routine et de crise.
L’outil clé qu’EUVABECO introduira est la carte européenne de vaccination (CEV), dont le lancement est prévu en septembre 2024 et qui sera d’abord testée dans les cinq pays pilotes précités.
La carte vise à responsabiliser les individus en regroupant toutes leurs données de vaccination en un seul endroit facilement accessible. Elle sera disponible sous différents formats, notamment sous forme de cartes imprimées, de copies envoyées par la poste et de versions numériques pour smartphones.
Cette carte (Passeport européen de vaccination) permet à des personnes de prendre le contrôle de leur propre carnet de vaccination, ce qui révolutionne la gestion des vaccinations et garantit un avenir plus sain à tous les Européens. Cette méthode de stockage et de partage des données centrée sur les citoyens, plutôt que de s’appuyer uniquement sur les systèmes de santé publique, a été rendue possible par le Réseau mondial de certification en santé numérique (GDHCN).
Développé pendant la pandémie de COVID-19 pour le certificat numérique COVID de l’UE, le GDHCN est désormais géré par l’Organisation mondiale de la santé, ce qui permet de garantir l’authenticité des carnets de vaccination numériques. Autrement dit, plus question de frauder pour obtenir un certificat « bidon »…
Les projets pilotes d’EUVABECO visent à ouvrir la voie à d’autres pays en harmonisant la terminologie des vaccins, en développant une syntaxe commune, en garantissant l’adaptabilité dans différents environnements de soins de santé et en affinant les plans de mise en œuvre du passeport. Ces plans seront rendus publics en 2026, étendant le système au-delà des phases pilotes et permettant une large adoption dans tous les États membres de l’UE.
Outre l’EVC, EUVABECO élabore des plans pour plusieurs autres outils innovants : un système de décision clinique qui fournit des recommandations en matière de vaccination, un outil de dépistage pour identifier et inviter les populations vulnérables, une notice d’information électronique sur les produits (e-PIL) pour permettre le transfert de vaccins d’un pays à l’autre sans avoir à les reconditionner, et un outil de modélisation et de prévision pour évaluer l’impact des interventions en matière de santé publique.
« En tirant les leçons de la pandémie de COVID-19 et en encourageant l’innovation dans la gestion de la vaccination, l’Europe prend des mesures cruciales pour un avenir plus résilient et plus sûr sur le plan sanitaire. »
Ces belles intentions affichées ne sont pas que risibles, elles sont aussi effrayantes.
La carte vise à « responsabiliser les individus » ! On viendrait à en rire, si à bien des égards la situation de nombre de citoyens ne fut pas bien malheureuse, voire tragique. Privé de voir des proches âgés, MEME en étant vaccinés pendant la longée année de confinement strict, contraints d’être vaccinés pour se faire soigner en hôpital ou juste pour accoucher, en deuil d’un parent condamné à s’éteindre seul, et surtout, accusant des effets secondaires pénibles ou parfois fatals, nous voici encore infantilisés. Rassurez-vous, l’UE et son agence HADeAveille sur vous et votre sens du devoir. Dès la prochaine pandémie, on sait ce qui sera attendu de vous : vous vacciner au plus vite, sous un contrôle et tracking strict au sein de toute l’Union européenne….
Gageons que ce passeport ne pourra s’appliquer, et comptons sur la presse non subventionnée pour informer les citoyens. De grâce, diffusez sans modération !
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