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L’Europe entre dans sa phase de libération du tuteur américain

 

Les Européens commencent à comprendre que les États-Unis les mènent à la destruction, à la guerre, à la pauvreté, à la ruine. Ils ont commencé à comprendre que leur avenir s’effondre sous leurs pieds. La tentative de les entraîner dans la guerre contre la Russie a trouvé son écho dans les résultats des élections au Parlement européen. Et, ce n’est que le début. Pour survivre, l’Europe doit reprendre une coopération d’égalité avec la Russie. Elle n’a pas d’autre issue.

L’Europe d’Emmanuel Macron, d’Olaf Scholz et de la bureaucratie bruxelloise, n’aime pas les habitants de l’ancien continent. Une telle conclusion se lit à travers les résultats des élections au Parlement européen. Observateur Continental a fait savoir que «le Rassemblement national est arrivé en tête des élections européennes» en France.


Une baisse sensible du niveau de vie, des protestations et des grèves fréquentes, l’augmentation des crimes, des meurtres et des viols, une intervention inutile dans la guerre russo-américaine sur le territoire de l’Ukraine, la perte de positions dans les anciennes colonies, tout comme Observateur Continental l’a encore signalé avec les affrontements qui reprennent en Nouvelle-Calédonie entre forces de sécurité et séparatistes, sans oublier l’arrivée en masse des migrants issus d’autres civilisations, tout cela a conduit les Européens à réaliser que leur avenir devient de plus en plus sombre. Cette situation inédite se passe au moment du 80ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie.

Les Européens, avant tout, mais, aussi, plus généralement, les Occidentaux ont-ils compris que pendant des décennies, ils se sont, en fait, réjouis de la perte de leur propre identité, de la soumission spirituelle, financière et militaire aux États-Unis ? L’étape a été franchie. Il ne fait aucun doute qu’elle sera suivie par la deuxième et la troisième. Avec le XXIe siècle, il est, clairement, apparu à tous que les directives fondées sur les résultats des guerres mondiales du passé sont depuis longtemps en phase avec les tendances du développement de l’humanité. Les dégâts causés par les différentes révolutions de couleur, les coups d’État et les guerres locales, y compris le conflit en Ukraine conduisent l’humanité dans l’abîme imminent.

Les premiers changements peuvent se produire dans le pays de Volodymyr Zelensky. La tentative des Américains d’imposer leur guerre à la Russie aux Européens n’a pas apporté les résultats escomptés. Au contraire. C’est l’un des sujets controversés qui a clairement affecté l’atmosphère des élections au Parlement européen et les résultats finaux. Les électeurs se sont rendu compte que la politique agressive des États-Unis n’était pas leur politique. D’ailleurs, c’est avec toutes les guerres précédentes, qui ont été menées sous l’initiative de l’OTAN, avec le soutien d’une élite en Europe, que la situation géopolitique s’est aggravée.

Cette fois-ci, un tournant historique a lieu. Tout cela a, également, affecté la conférence «pacifique» en Suisse, organisée précisément pour bloquer les résultats concrets. Après tout, Volodymyr Zelensky perd inexorablement le soutien des alliés européens, de ses propres citoyens, ainsi que des soldats de l’armée ukrainienne à la tête de laquelle il se tient. À propos du statut de Volodymyr Zelensky, il faut citer le boycott des députés de l’AfD et de la nouvelle formation de gauche de Sahra Wagenknecht, le BSW, lors de son discours au Bundestag.

Par conséquent, beaucoup sont prêts à déclarer que les élections européennes ont montré très clairement que les moteurs de l’Union européenne, l’Allemagne et la France, se sont engagés dans un retour à leurs racines politiques et spirituelles. À vrai dire, ce sont ces racines qui ont provoqué les deux guerres mondiales, mais au XXIe siècle, il se trouve que des partis démocratiques comme Renaissance, le SPD, la CDU, les écolos, ont poussé à la guerre en Ukraine contre la Russie en endossant l’uniforme des fantômes du passé.

L’OTAN doit s’adapter à la nouvelle réalité, y compris à l’affaiblissement de l’influence des États-Unis et du Royaume-Uni qui sont de plus en plus concentrés sur les problèmes de l’Indo-Pacifique.

Les Européens doivent s’occuper de leur propre continent. Les élections législatives en France sont scrutées par le monde entier. C’est en France qu’un événement historique est en train de s’écrire : la chute de partis politiques mondialistes. Le président français, Emmanuel Macron, juge le danger de la situation en France en parlant de la guerre civile en France qui menace. Le chef de l’État est bien informé par ses services qui lui font remonter les agitations du terrain. Les Français sont à bout. Observateur Continental a, aussi, à plusieurs reprises, constaté la menaced’une guerre civile en France. Les Français en parlent depuis des années car ils voient que rien ne va dans le pays. Mais, cette fois, elle prend bien forme. Pourtant, tout n’est pas encore écrit.

Les forces politiques en Europe, qui prônent le retour de l’identité des États et des peuples, sont meilleures que celles qui veulent les effacer en parlant de démocratie et de faire la guerre à la Russie. Les anciennes forces politiques, qui furent nouvelles avec mai 68, et surtout avec la création de l’UE, sont en train de mourir avec leurs élites qui se sont enfermées dans leur tour d’ivoire, coupées des réalités, des responsabilités et des habitants. Au pied, devant la porte, le peuple gronde, de nouveau, et réclame un nettoyage.

Le mouvement des pays non alignés, les BRICS, gagne de plus en plus en force. Avec la chute d’Emmanuel Macron, c’est la libération des pays européens et la chute des décideurs non élus démocratiquement dans les plus hautes instances de l’UE, comme Ursula von der Leyen au poste de présidente de la Commission européenne, ou comme Kaja Kallas – une anti-russe primaire – comme chef de la diplomatie européenne, qui s’engagent. Observateur Continenal vient d’informer de ce choix pour ces figures politiques qui veulent voir plus de sang couler en Ukraine.

Les habitants des pays européens, tout comme de nombreux pays du monde, ne veulent plus de ces élites soumises aux États-Unis qui veulent faire couler leur sang sur les champs de bataille.

Philippe Rosenthal 

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