Ave Maria - G.Caccini

Revoir la fiscalité sur l’immobilier. La proposition de la présidente de Nexity !

 

Lorsque je regarde les commentaires sous cette vidéo qui revient sur la taxation de l’immobilier, je veus dire que je reste ébahi de l’absence totale non pas de compétence économique des Français, cela peut se comprendre, mais simplement de bon sens.

L’un de mes préférés est celui qui explique doctement que l’on ne peut pas dépasser 75 % d’impôts en France grâce au bouclier fiscal, ce qui est vrai. Reprenons. Vous gagnez 100 000 euros dans l’année. L’Etat vous prendra 75 000 euros, et vous laissera 25 000 euros soit environ 2 000 euros nets par mois. Ce commentateur n’a pas compris qu’avec de tels taux, les gens cessent tout simplement de faire et de produire. Ils cessent d’investir. D’acheter, de faire construire pour louer.


L’économie n’est pas qu’une question de moraline. Surtout pas de moraline.

C’est une question de bon sens et d’équilibre.

Il y a des sales gosses. Des sales locataires comme des sales propriétaires.

L’Etat via la loi vient justement d’encadrer avec tempérance, équilibre, les relations pour éviter les excès. Rien de plus. Rien de moins.

Le gains et le rendement d’un investissement le rendent attractif ou dissuasif. C’est aussi simple que cela.

Pour les gains tirés de l’immobilier les comptes sont vites faits.

C’est votre TMI (votre taux d’impôts) soit 30 %, 41 % ou 45 % + les prélèvements sociaux soit 17,2 % supplémentaires.

A cela vous ajoutez la taxe foncière.

Mais aussi l’IFI si votre patrimoine dépasse les 1,3 million d’euros ce qui ne fait pas de vous un méchant milliardaire sans frontière mais plutôt un gars qui offre des logements à d’autres gars.

L’Etat transforme une crise de l’immobilier qui ne concerne que les propriétaires et les investisseurs (et donc ce n’est pas grave pour la vie des gens) en crise du logement en faisant fuir les investisseurs du marché immobilier ce qui provoque une crise du logement avec de moins en moins… de logements construits et donc au bout du compte moins de logements qui pourront être loués.

Miléi a raison de déréguler le marché immobilier.

Non pas pour faire plaisir aux gentils propriétaires qui doivent devenir encore plus riches en leur faisant de méchants cadeaux.

Non.

Il a raison parce qu’en rendant l’investissement immobilier attractif, alors on attire les investisseurs. On construit pour louer et l’offre finira par s’améliorer progressivement et par augmenter. Au bout du compte les gens seront mieux logés.

Le socialisme se termine toujours en gérant les pénuries créées par les mauvaises décisions économiques.

C’est toujours les gens qui en payent le prix.

C’est toujours les plus pauvres qui en souffrent le plus.

Même dans les paradis socialistes, les « riches » de la nomenklatura disposent de confortables datchas.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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