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ATOS presque nationalisé… Thierry Breton en était le patron

 

« Tout ce qui bouge, on le taxe. ce qui bouge encore, on le réglemente. ce qui ne bouge plus, on le subventionne » disait l’ancien président américain Ronald Reagan. En France on pourrait remplacer le « subventionne », par un « on le nationalise ».

Après des années calamiteuses de gestion de Thierry Breton ATOS géant français n’est plus que l’ombre de lui-même, ce qui n’empêche nullement son fossoyeur de parader dans les cénacles feutrés de Bruxelles puisqu’il a été nommé camarade commissaire européen. Rassurez-vous, ce n’est pas ses compétences qui ont été la raison de sa nomination comme c’est maintenant bien trop souvent le cas. Ce n’est pas les meilleurs qui obtiennent les promotions, ce sont les plus serviles au service d’un plan de destruction des nations et au profit de la caste des mondialistes de Davos.


Seuls ceux qui ne veulent pas voir désormais ne le voient pas.

Bref, le problème c’est qu’Atos est la société qui gèrent les aspects informatiques sensibles de ce qu’il reste de l’Etat français.

« J’ai déposé ce week-end une lettre d’intention en vue d’acquérir toutes les activités souveraines d’Atos », afin d’éviter que des activités stratégiques pour la France ne « passent dans les mains d’acteurs étrangers », a-t-il déclaré au micro de Darius Rochebin.

L’arme nucléaire française au cœur de l’opération

« Atos, en pleine tourmente financière, possède des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire et des contrats avec l’armée française. Les activités concernées par la lettre d’intention recouvrent notamment ces supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité, a précisé le cabinet du ministre auprès de l’AFP. Ce périmètre génère un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 900 millions d’euros, sur un total de près de 11 milliards d’euros pour l’ensemble du groupe Atos, et rassemble 4000 salariés, essentiellement basés en France.

Dans ce dossier éminemment politique, l’État s’est déjà engagé à prêter 50 millions d’euros à l’entreprise pour l’aider à stabiliser sa situation financière et a acquis une « action de préférence » qui lui permet de mettre son veto à certaines opérations au niveau de Bull, filiale d’Atos qui construit ses supercalculateurs. »

Ici, l’Etat a raison encore une fois d’intervenir pour protéger nos intérêts vitaux et justement cela doit renvoyer à l’idée de nation, de protectionnisme mais aussi… de souveraineté nationale et non pas européenne puisque les repreneurs éventuels d’Atos pourraient bien être parfaitement Européens…

Charles SANNAT

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