Après nous avoir présenté le marché ouvert comme seul horizon possible, Bruxelles souhaite désormais faire machine arrière.
Pour faire face à la concurrence chinoise dans le secteur des nouvelles technologies, plusieurs pays européens aimeraient réduire leur dépendance à l’empire du Milieu.
Ursula von der Leyen avait ainsi annoncé en septembre l’ouverture d’une enquête sur les subventions chinoises aux voitures électriques.
Dénonçant cette enquête comme « du protectionnisme pur et dur », les autorités chinoises ont réagi en lançant une enquête antidumping sur les eaux-de-vie produites en Europe.
En ciblant ces alcools de luxe, la Chine donne des pistes sur ce que pourrait être l’étape d’après : frapper d’autres symboles forts de la France comme l’industrie du luxe et des cosmétiques.
Une hypothèse qui fait trembler les Arnault et les Pinault, lesquels se sont empressés de rappeler à Bruno Le Maire le danger de croiser le fer avec la Chine.
On les comprend, le marché chinois représente aujourd’hui pas moins de 30 % de leur chiffre d’affaires…
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