Ave Maria - G.Caccini

Le Règne social de Jésus-Christ ou le mondialisme : il faut choisir (Suíte)

 

L’importance de la doctrine du Règne social de Jésus-Christ rappelée par les papes

Le régime dans lequel nous vivons aujourd’hui en Occident est celui de l’athéisme légal, c’est-à-dire l’inverse inverse exact du régime du Règne social de Jésus-Christ, régime dans lequel, au contraire, sont proclamés officiellement les droits de Jésus-Christ sur la société. L’Etat moderne issu de 1789 est un état d’apostasie où la société est séparée de Dieu et comme déconnectée de sa source spirituelle. Comprenons que si aucun remède n’est apporté, la mort spirituelle des sociétés occidentales aboutira inéluctablement à leur mort temporelle. Ce processus est déjà bien avancé pour la France qui est aujourd’hui dans ce qu’on pourrait appeler un état de phase terminale, à l’heure de l’immigration de masse, du terrorisme, de la paupérisation, des violences quotidiennes et de l’insécurité.


Déjà Benoît XV (1854-1922) avait déclaré en son temps :

« c’est l’athéisme légal érigé en système de civilisation qui a précipité le monde dans un déluge de sang »

Allocution au Sacré Collège, Noël 1917. Benoît XV

Le pape Pie XI, à sa suite, expliqua que l’abandon des principes politiques de l’Etat chrétien était la cause principale des problèmes de notre époque.

Dans son encyclique UBI ARCANO DEI CONSILIO,DE LA PAIX DU CHRIST DANS LE RÈGNE DE DIEU du 23 décembre 1922, le pape PIE XI dressa la liste des maux de l’époque : guerres internationales, luttes intestines au sein des nations (lutte des classes, guerre des partis), terrorisme, criminalité, épidémies, destruction de la famille, pauvreté, insubordination, arrêt de l’industrie, crise du commerce international, déclin de la littérature et de l’art bref «  un trouble et un chaos universels» au milieu duquel « l’humanité semble retourner à la barbarie. » Il affirma explicitement dans cette encyclique que ce chaos général tenait au fait que l’autorité de Dieu n’était plus reconnue comme fondement de l’ordre politique :

« C’est pour s’être misérablement séparés de Dieu et de Jésus-Christ que de leur bonheur d’autrefois les hommes sont tombés dans cet abîme de maux ; c’est pour la même raison que sont frappés d’une stérilité à peu près complète tous les programmes qu’ils échafaudent en vue de réparer les pertes et de sauver ce qui reste de tant de ruines. Dieu et Jésus-Christ ayant été exclus de la législation et des affaires publiques, et l’autorité ne tirant plus son origine de Dieu, mais des hommes, les lois ont perdu la garantie de sanctions réelles et efficaces, ainsi que des principes souverains du droit, qui, aux yeux mêmes de philosophes païens comme Cicéron, ne peuvent dériver que de la loi éternelle de Dieu ; bien plus, les bases mêmes de l’autorité ont été renversées dès là qu’on supprimait la raison fondamentale du droit de commander pour les uns, du devoir d’obéir pour les autres. Inéluctablement, il s’en est suivi un ébranlement de la société tout entière, désormais privée de soutien et d’appui solides, livrée en proie aux factions qui briguaient le pouvoir pour assurer leurs propres intérêts et non ceux de la patrie. »

UBI ARCANO DEI CONSILIO, DE LA PAIX DU CHRIST DANS LE RÈGNE DE DIEU du 23 décembre 1922 .Pape PIE XI.

Le remède est évident explique-t-il, il faut revenir à ce principe en remettant Dieu au fondement de la politique et au centre de la vie sociale. Ce n’est qu’à ce prix que reviendra l’ordre :

« Le jour où Etats et gouvernements se feront un devoir sacré de se régler, dans leur vie politique, au dedans et au dehors, sur les enseignements et les préceptes de Jésus-Christ, alors, mais alors seulement, ils jouiront à l’intérieur d’une paix profitable, entretiendront des rapports de mutuelle confiance, et résoudront pacifiquement les conflits qui pourraient surgir. »

UBI ARCANO DEI CONSILIO, DE LA PAIX DU CHRIST DANS LE RÈGNE DE DIEU du 23 décembre 1922 .Pape PIE XI

Il y résume son programme par une formule simple qui reprend celui de Benoît XV et de Pie X avant lui :« la paix du Christ par le règne du Christ».

« Pour que la société chrétienne bénéficie de tous ces précieux avantages et qu’elle les conserve, il faut faire connaître le plus possible la doctrine de la dignité royale de notre Sauveur » 

Quas Primas Pie XI 1925

Ce programme de restauration du Règne social du Christ voulu par Pie XI trouva sa traduction notamment par l’instauration de la fête du Christ-Roi avec l’encyclique Quas primas, le 11 décembre 1925. Cette lettre encyclique du pape Pie XI détaille la notion de la royauté sociale de Jésus-Christ et invite les catholiques à s’approprier cette doctrine et à la promouvoir

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