Selon cette dépêche de l’agence Reuters, les investissements à venir d’EDF pourraient dépasser 20 milliards d’euros par an, a déclaré jeudi la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, précisant que ce niveau faisait l’objet de discussions avec le groupe.
Alors que la France veut bâtir au moins six EPR2 en une vingtaine d’années, la ministre a précisé que la construction de nouveaux réacteurs nucléaires ne représenterait pour EDF qu’une part limitée de ces investissements, soit quelque 3 milliards d’euros par an.
La construction de nouveaux réacteurs « n’est pas un défi financier, c’est un défi industriel », a-t-elle également dit, ajoutant que les schémas de financement envisagés en France – tels que des « contrats pour différence » ou des systèmes de bases d’actifs régulés – étaient similaires à ceux qui ont été mis en place dans d’autres pays.
EDF et le gouvernement discutent d’une nouvelle régulation du nucléaire devant permettre au groupe d’investir tout en protégeant les consommateurs de trop fortes hausses des prix. Cela pourrait se traduire par un plafonnement des revenus de l’électricien, dont l’Etat est redevenu l’actionnaire unique début juin.
La libéralisation du marché de l’énergie est une ânerie absolue !
Stop !
Stop au démantèlement d’EDF, il faut fusionner à nouveau ENEDIS et EDF et cesser cette gestion ahurissante et arrêter de jouer à « et si l’électricité était privée ». Elle ne peut pas l’être. Aucun opérateur alternatif ne peut construire une centrale nucléaire pour faire de l’électricité, ils sont donc condamnés à racheter l’électricité produite par EDF pour la refacturer en prenant une marge aux clients. Tout ceci est d’une bêtise économique sans borne… et ça ne marche pas !
L’énergie relève d’une gestion étatique, car c’est un bien de première nécessité, de même que le rail et le transport par train qui n’a rien à faire avec une ouverture à la concurrence. Là aussi, il faut faire marche arrière, c’est de l’idéologie libérale européenne, et elle est portée par des europathes ! Une manière pudique pour parler de ces fous furieux qui nous dirigent pour notre plus grand malheur.
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