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Le marché immobilier peut-il supporter des taux de crédit immobilier à 5 % ?

 

« Le constat est sans appel, le pouvoir d’achat immobilier des Français n’est pas au beau fixe. En un an, la hausse des taux de crédit couplée à une légère baisse des prix de la pierre a conduit à une amputation de 25 % du pouvoir d’achat immobilier des ménages. Les explications de Charles Sannat, fondateur du site insolentiae. Ecorama du 19 juin 2023, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com »

Voilà pour le résumé succinct de cette vidéo.

Vous savez ce que je pense de la potentielle baisse de prix de l’immobilier.


Les prix devraient logiquement corriger de l’équivalent de perte de solvabilité des ménages.

En gros avec des taux qui passent de 1 à 4 % les emprunteurs viennent de perdre 24 % de capacité d’emprunt.

Logiquement pour réajuster la solvabilité aux prix, il faut une baisse équivalente donc une correction de 20 à 25 % des prix.

Et les observateurs d’expliquer que pourtant les prix ne baissent pas !

Et bien s’ils baissent, lentement, et c’est normal, et la baisse va s’accélérer et c’est normal également.

Il faut bien comprendre que l’immobilier est l’actif le plus important dans le patrimoine des ménages, personne ne baisse donc ses prix facilement. Ensuite, il faut que les gens comprennent qu’ils ne vendront pas aux prix qu’ils demandent et nous sommes dans cette phase de marché immobilier bloqué.

Les vendeurs restent sur les anciens prix ou acceptent des baisses minimes, et les acheteurs n’ont pas le budget suffisant.

Le volume de transaction s’effondre logiquement.

C’est la première étape.

Ceux qui auront besoin de vendre, devront pour trouver un acheteur solvable baisser les prix. Tout simplement.

Cela prendra plus de temps que les impatients ne le voudraient, tant ils voudraient faire de bonnes affaires rapidement !

Mais, ces processus prennent du temps et la hausse des taux met toujours entre 12 et 24 mois à infuser dans l’économie.

L’immobilier va baisser de manière générale.

Il pourrait y avoir de nombreux cas particuliers de rareté comme les biens avec de bons DPE ou économes qui pourraient nettement moins baisser que d’autres, car et cela a toujours été le cas il n’y a pas un marché immobilier mais des marchés immobiliers.

 

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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