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Eurofolie : les 27 décident d’envoyer un million d’obus à l’Ukraine

 

Pour L’Opinion, le quotidien eurolibéral, ces obus sont « la preuve d’un succès européen ». Pour nous, qui ne sommes ni européistes ni libéraux, c’est la garantie qu’on va se prendre des obus russes en contrepartie. On se demande si les 27 chefs d’État, réunis pour l’occasion les 16 et 17 mars 2023 à Bruxelles, ont conscience de ce qu’ils font dans le dos des peuples qu’ils sont censés représenter, et surtout défendre.


Là, c’est tout le contraire : les 27 nous entraînent dans une guerre longue et dangereuse avec la Russie. Longue si Poutine ne décide pas de bombardements nucléaires tactiques ; dangereuse parce qu’en général, dans l’histoire des hommes, les va-t-en-guerre finissent dans la fosse.

On note, en haut à gauche de cette capture, l’expression insolite « Montée en puissance ». Alors qu’il s’agit d’un alignement suicidaire sur les positions de l’Empire, qui mène l’Europe à la ruine – au moins économique – pour son seul intérêt. Le détail de cette grosse commande d’obus laisse pantois, mais la déclaration du commissaire européen Thierry Breton, dépasse l’entendement :

Le commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, a justement présenté, début mars, un plan pour faire monter en puissance l’industrie militaire européenne, en attirant plus d’investissements privés avec l’aide de la Banque européenne d’investissement. Pour lui, nous devons passer à « l’économie de guerre ». Depuis, il s’est lancé dans une tournée des usines d’armement européennes : Bulgarie, France (chez Nexter et MEDA, à Bourges), République tchèque, Slovaquie… Ses services ont cartographié les capacités de production de munitions du continent, réparties dans 11 pays et une quinzaine d’usines.

Il s’agit, toujours dans le dos des peuples, d’une entrée en guerre progressive, mais sous le sigle de la « paix ». Il faut oser écrire que ces achats d’armements seront remboursés en partie (à 60 %) par « la Facilité européenne pour la paix ». La paix, c’est donc la guerre. Bienvenue chez Orwell.

Nous voici entrés, homéopathiquement, dans une confrontation avec la Russie. C’est officiel, ça passe par des éléments de langage démocratistes, humanitaires, mais ça nous prépare à la Troisième.

Hors UE, les Britanniques proposent aux Ukrainiens des obus perforants à uranium appauvri, dont les Irakiens après 2003 ont goûté les dommages collatéraux. La Russie a réagi promptement :

Le représentant de la Fédération de Russie au forum de l’OSCE à Vienne, Konstantin Gavrilov, a déclaré que Moscou considérerait la fourniture d’obus avec des noyaux d’uranium appauvri à l’Ukraine comme « l’utilisation de bombes nucléaires sales ». (Source : Twitter)

Dans le registre très agité, il y a la Pologne : ses représentants multiplient les déclarations dangereuses. L’ambassadeur polonais en France, Jan Emerik Rosciszewski, a déclaré sur LCI :

« Soit aujourd’hui l’Ukraine va défendre son indépendance, sinon, en tout état de cause, nous serons obligés de rentrer dans ce conflit... »

Propos aussitôt démentis par l’ambassade elle-même, qui argue que les médias ont interprété les propos de l’ambassadeur « hors contexte »...

En France, Macron veut réactiver le service national pour les jeunes en 2024, mais ces derniers, de plus en plus nombreux et remontés dans les rues, n’ont pas l’air de vouloir mourir pour Zelensky, et encore moins pour Macron.

La collaboration entre la France et l’Ukraine n’est pas que militaire, elle est aussi sécuritaire : notre glorieuse gendarmerie forme depuis 2017 (sous la direction du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb) des éléments de la Garde nationale ukrainienne... Certains « diplômés » pourront même être recrutés en France. On rappelle que cette garde a des nazis des mouvements Azov et Corps national dans ses rangs. Ceux qui y verraient un risque de montée de la violence des FDO contre les manifestants ne sont que vils complotistes...

Les Français ne sont pas tous candidats à l’abattoir européiste (version plus longue ici)

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