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Pénurie de bœuf français… Y a plus de viande, mais y’aura du quinoa !

 

Et oui.

C’est le drame pour ma belle Normandie et nos belles normandes ! Je n’oserai pas parler des femmes ainsi dans l’époque qui est la nôtre, non je parle de nos vaches.


C’est la pénurie de bœuf français : « On n’est pas loin » d’avoir atteint un point de non-retour, alerte la Fédération nationale bovine.

D’après cet article de France Télévision, « depuis 2016, la France a perdu près de 10 % de ses vaches, selon la Fédération nationale bovine (FNB). Sur France Info.fr (source ici) son président constate que le métier d’éleveur « qui malheureusement ne rémunère pas » n’attire plus les jeunes. « C’est une grosse crise », alerte-t-il.
En sept ans, la France a perdu 837 000 vaches, dont 494 000 bêtes allaitantes. Près de 10 % du cheptel français a disparu en six ans, alerte la Fédération nationale bovine (FNB). »

C’est la décapitalisation !

« On a très peur, c’est une grosse crise », dit-il. Cette « décapitalisation », selon le terme utilisé dans la profession, aboutit à une pénurie de viande bovine française alors que la consommation reste stable. « On démotive les plus motivés »
L’éleveur vendéen constate que les vaches disparaissent des paysages ruraux. « On le voit partout, dans toutes les communes, une exploitation s’arrête », observe-t-il. Sans perspective d’une rémunération digne, « on démotive les plus motivés d’y aller. On se retrouve dans une situation où les gens préfèrent arrêter la production », explique-t-il. Le secrétaire général de la Fédération nationale bovine appelle à « sécuriser la rémunération des producteurs pour qu’on ait des jeunes qui puissent s’installer ».

Cette pénurie de bœuf made in France va de pair avec une hausse des importations de « plus 6 % sur l’année 2022 », indique Cédric Mandin. « Ça nous fait très peur. On a un super produit en France, on a un produit d’exception. Il faut continuer à mettre en avant la viande française », plaide-t-il.

Moins de vaches ce sera moins de produits laitiers…

Et ce sont des filières entières de l’agro-alimentaire qui souffriront en cascade. Moins de viande, moins de bœuf dans les lasagne de Buitoni, mais aussi moins de lait, moins de fromage ou de yaourts !

Ho rassurez-vous, je suppose que quelques industriels remplaceront nos bonnes vaches et leurs bons sous-produits par des importations de lait de soja et des fibres de viandes cultivée in-vitro en laboratoire…

Puis nous finirons par manger uniquement du quinoa avec des farines de poudre d’insectes.

Sans moi.

Charles SANNAT

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