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Insufflé par la tempête Gérard, le froid est de retour dans l’Hexagone. Et ses effets sur la santé peuvent être très délétères.
Selon une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ), les risques de faire une crise cardiaque sont plus élevés lorsque les températures sont basses. "Chaque baisse de température de 1°C au Royaume-Uni en une seule journée serait associée à environ 200 événements supplémentaires d'infarctus du myocarde", précise celle-ci.
Une autre étude menée en Suède tire le même constat, attestant qu’une "fréquence plus élevée d'infarctus du myocarde a été observée lors de la comparaison de températures plus froides à des températures plus chaudes".
Une augmentation du risque due à une fréquence cardiaque plus élevée, une pression artérielle et une demande en oxygène plus forte lorsqu’il fait froid, détaille Medical News Today.
Une contraction des vaisseaux sanguins provoquée par le froid
Une crise cardiaque survient lorsque l'apport en sang riche en oxygène est interrompu dans le cœur. D’après Medical News Today, - qui s’appuie sur plusieurs études sur le sujet - face aux basses températures, les vaisseaux sanguins ont tendance à se resserrer (on parle de vasoconstriction). Ce qui a pour effet d’augmenter la pression artérielle et de complexifier la circulation. En clair, pour éviter le refroidissement de l'organisme, le cœur se met à battre plus vite.
"Les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires peuvent ressentir davantage d'effets indésirables en raison du temps froid, notamment une hypertension artérielle et une raideur artérielle. Tous ces facteurs exercent une pression supplémentaire sur le cœur, augmentant le risque de crise cardiaque", ajoute le média, citant une recherche publiée dans le Multidisciplinary Biomedical Journal.
Ainsi, il est recommandé par les scientifiques de limiter les efforts physiques intenses à cette période. Et parce que tous deux encouragent la vasoconstriction, la consommation d’alcool et de tabac est particulièrement déconseillée en hiver, ajoutent les chercheurs d’une autre étude publiée dans l’International Journal of Cardiology.
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