Engie s’alarme d’une forte baisse de la consommation de gaz des industriels européens !
Car si la consommation de gaz des entreprises les plus gourmandes en énergie a diminué en Europe de près de 30 % depuis le début de la crise en Ukraine, signe que les industriels ont réduit massivement leur production, ce n’est pas une bonne nouvelle contrairement à ce que l’on pourrait croire.
Jean-Pierre Clamadieu a appelé à la mise en place de mécanismes pour réguler les prix de l’énergie.
« Quand on regarde les gazo-intensives qui sont connectées au réseau de transport européen, on évalue aujourd’hui à environ 30% les réductions de consommation », a-t-il dit lors d’une conférence organisée par l’Association française du gaz.
« Ça veut dire que de grands consommateurs, sidérurgistes, verriers, tous ceux pour qui le gaz est un élément essentiel du procédé, se sont posé la question de continuer à produire ou non et certain d’entre eux ont décidé d’arrêter. Et ça, c’est vraiment un point d’attention », a-t-il ajouté, précisant que la compétitivité de l’Europe était en jeu.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que ce ne sont pas des « économies » d’énergie qui pourraient être saines et souhaitables.
Non, ce sont des arrêts massifs de production dans les usines européennes et c’est toutes nos filières industrielles qui sont touchées.
Or l’industrie ce sont des éco-systèmes, c’est des filières. Si le premier maillon cesse sa production, c’est tout le reste de la chaine qui se grippe et cesse de pouvoir produire.
C’est donc une catastrophe économique et industrielle qui en train de se produire.
L’absence d’énergie russe et du gaz en provenance de Moscou va ratatiner l’Europe.
La guerre est toujours une mauvaise chose.
Parfois inéluctable mais jamais souhaitable.
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