Ave Maria - G.Caccini

LA MESSE FACE AU PEUPLE EST UN BLASPHÈME !!!

 

Oui, la messe face au peuple est un véritable blasphème et va en contradiction avec la Volonté de Dieu exprimée dans la sainte Écriture.


"UN SEUL aussi est MEDIATEUR entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus HOMME, qui s'est donné Lui-même en rançon pour tous" (1 Tim. 2 - 5 et 6). 


Le prêtre instrument de Jésus-Christ selon ce texte" de la sainte Écriture, doit parler DEVANT Dieu et doit se placer ENTRE Dieu et les hommes. Le prêtre ne, doit pas placer Dieu ENTRE lui et les hommes : c'est ce qu'il ferait par la messe face au peuple si elle était valide : à partir de la consécration, Dieu serait entre le peuple et le prêtre. Le rôle du prêtre deviendrait, par sa position, inutile. 


En effet, s'il mettait le peuple devant Dieu, il n'aurait pas à intercéder pour le peuple auprès de Dieu : le peuple serait capable de demander lui-même pardon à Dieu pour ses péchés : ce qui irait contre la sainte Écriture. Le prêtre doit intercéder en faveur des hommes auprès de Dieu, du Dieu réel, de la sainte Trinité présente dans l'Eucharistie.


 Il ne doit pas alors La mettre DANS UN COIN et Lui TOURNER LE DOS : c'est une injure grave. 


Mais la messe face au peuple est invalide et en REALITE, Dieu n'est pas ENTRE LE PEUPLE et le prêtre : les hommes qui se croient encore chrétiens sont devenus idolâtres par la messe face au peuple : ils adorent du pain : ou ils ne croient pas en la Présence REELLE : l'Eucharistie n'est pour eux qu'un symbole : c'est de l'hérésie et de l'apostasie.


    "Dans l'Ancien Testament qui est la figure du NOUVEAU TESTA­MENT, qui est pourtant imparfait comparativement au NOUVEAU qui demande EXPRESSEMENT que le prêtre, comme MEDIATEUR ENTRE DIEU ET LES HOMMES, se place entre Dieu et le peuple, le grand-prêtre entrait SEUL, avait SEUL le DROIT d'entrer dans le SAINT des SAINTS et se conformait ainsi à la Loi. Le grand-prêtre était vraiment le médiateur entre Dieu et le peuple : il ne parlait pas DEVANT LE PEUPLE qui attendait dehors, mais il parlait SEUL, DEVANT DIEU, puisqu'il sortait pour aller trouver le peuple une fois sa prière finie et lui dire qu'il avait intercédé auprès de Dieu en sa faveur : c'est ce qu'a fait Zacharie, le père de saint Jean Baptiste. 


"Les chrétiens catholiques obéissent présentement à leur nouveau PAPE qu'ils ont accepté : à LUTHER, puisqu'ils ont accepté et acceptent toujours de faire ce que cet hérétique a commandé quand il s'est séparé du VRAI PAPE, le successeur de saint Pierre : faire la messe face au peuple et non 'FACE A DIEU'; le remplacement de l'autel par une simple table; la communion reçue 'DEBOUT' et non pas à genoux, comme si l'homme était 'INDEPENDANT' de Dieu ou son égal, ou comme s'il n'y avait pas de Présence REELLE de la divinité dans l'Eucharistie; l'absolution générale des péchés sans confession privée dans l'église; l'enlèvement de l'abstinence, du jeûne... 


"Les chrétiens catholiques, par la messe dite face au peuple, n'accom­plissent plus le premier commandement de Dieu : ils reconnaissent un NOUVEAU Dieu ou des NOUVEAUX DIEUX : Luther, leur chef, et les prêtres impies (in; pietas : contre; la piété, le divin, la vraie divinité) qui s'assoient dans le sanctuaire et se présentent comme s'ils étaient Dieu, comme le dit la deuxième épître de saint Paul aux Thessaloniciens : "Que personne ne vous égare d'aucune manière; car ce jour du Seigneur ne viendra pas sans que vienne d'abord 'L'APOSTASIE* ET QUE SE MANIFESTE 'L'HOMME DE PECHE', 'LE FILS DE LA PERDITION', l'adversaire qui s'élève 'AU-DESSUS DE TOUT CE QUI EST APPELE DIEU OU OBJET D'UN CULTE' (comme l'Eucharistie, le divin tabernacle, les statues, les chapelets, les médailles) au point de s'asseoir dans le sanctuaire de Dieu et de 'SE PRESENTER COMME S'IL ETAIT DIEU'." (2 - 3 et 4).


    "Il est dit dans la sainte Écriture : "Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. Quiconque va au-delà et ne demeure pas dans la doctrine du Christ ne possède point Dieu;" (2ème épître de saint Jean, verset 9). Les chrétiens catholiques, par la messe face au peuple, ont mérité ce jugement du texte précité de la sainte Écriture : ils perdent le fruit de leur travail en bloquant la distribution des fruits de la Rédemption de Jésus-Christ; ils vont au-delà de la doctrine du Christ : ils ne possèdent point Dieu. Ils se sont fabriqué un autre DIEU ou d'autres DIEUX. Comment peut-on espérer que la messe face au peuple soit fructueuse et même valide, quand ceux qui la font, au dire de l'apôtre saint Jean dans ce dernier passage de la divine Écriture, ne possèdent point Dieu parce qu'ils vont au-delà et ne demeurent pas dans la doctrine du Christ ! Voilà pourquoi le concile de Trente avait bien raison d'exiger la troisième condition pour la validité des sacre­ments : "AVOIR L'INTENTION DE FAIRE CE QUE FAIT L'EGLI­SE". Il ne fallait risquer que Dieu ne soit pas présent dans l'hostie, une fois la consécration faite par des prêtres qui vont au-delà de la doctrine du Christ et qui, à cause de cela, NE POSSEDENT POINT Dieu. Comme l'Église doit demeurer dans la doctrine de son DIVIN FON­DATEUR : Jésus-Christ, sous peine de ne pas posséder Dieu, ainsi les prêtres, en ayant l'intention de faire ce que fait l'Église, doivent demeurer dans la doctrine du Christ sous peine, eux aussi, de ne pas posséder Dieu. Or l'Église ne peut pas vouloir la messe face au peuple : celle-ci va au-delà de la doctrine de son Fondateur; par la messe face au peuple, l'Église ne peut pas demeurer dans la doctrine du Christ; c'est ce que nous venons de prouver. Donc les prêtres, par la messe face au peuple, ne peuvent pas VOULOIR FAIRE CE QUE FAIT L'EGLISE : condition sine qua non exigée par le concile de Trente pour la validité de tous les sacrements : ils ne possèdent point Dieu à l'autel; ils ne consacrent pas VALIDE MENT par la messe face au peuple.


    "La messe face au peuple est une puissante illusion pour les prétendus chrétiens catholiques infidèles et apostats, puisqu'ils croient faire le bien alors qu'ils se perdent, comme le dit encore saint Paul dans cette même épître : "Dans son apparition, cet impie sera, par la puissance de Satan, accompagné de toutes sortes de signes mensongers (qui servent la cause de Satan), avec toutes les séductions de l'iniquité, pour ceux qui se perdent, parce qu'ils n'ont pas ouvert leur cœur à l'amour de la VERITE qui les eût sauvés. C'est pourquoi Dieu leur envoie DES ILLUSIONS PUISSANTES qui les feront croire au MENSONGE, en sorte qu'ils tombent sous son jugement tous ceux qui ont refusé leur foi à la VERITE, et ont au contraire pris plaisir à l'injustice (On ne donne pas à Jésus-Christ, le Fils de Dieu, ce qui Lui revient, ce à quoi II a droit : être reconnu vraiment comme Dieu en parlant DEVANT SA PRESENCE REELLE EUCHARISTIQUE.)" (2e épître aux Thessaloniciens, chapitre 2, versets 9, 10, 11 et 12). "Les chrétiens catholiques sont devenus par la messe face au peuple, des blasphémateurs, des hérétiques. Les prêtres, en exécutant eux-mêmes ce blasphème, parce qu'ils sont en relation directe avec le sacrifice de Jésus-Christ, étant Ses instruments, contrôlant l'existence même du sacrifice, empêchent, par leur façon blasphématoire et corrompue d'opérer comme instruments le sacrifice de Notre-Seigneur, non seulement la validité du sacrifice lui-même de la messe, de l'Eucharistie et de la Présence REELLE, mais aussi la distribution par Jésus Christ de toutes les grâces actuelles correspondantes à chaque sacrement ; Ils empêchent tous les fruits de la messe pour eux et le peuple qui y assiste. Le mal n'est pas rentable; Dieu ne peut pas récompenser le mal. Il ne fait pas comme les hommes qui, présentement, sont tellement aveugle, qu'ils placent sur un pied d'égalité le mal et le bien. Ces chrétiens aveugles qui se disent catholiques voudraient que les mérites de la Rédemption de Jésus soient, à la 'MESSE', distribués et applicables AUTOMATIQUEMENT à eux (comme le veut et le dit LUTHER), sans considération de leurs dispositions de blasphémateurs envers la divinité, sans considération de leur apostasie de la sainte Écriture.  Quelle aberration !

    "Les chrétiens catholiques qui assistent à ces messes face au peuple se privent de toutes les grâcesactuelles de Dieu parce qu'ils encourage

l'hérésie de leurs prêtres. Celui qui aide un voleur devint lui-même voleur, est coupable du même vol. Ainsi celui qui encourage par sa présence l'hérésie du prêtre qui dit la messe face au peuple devient coupable de la même HERESIE : "Prenez garde à vous-même afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. Quiconque va au-delà et ne demeure pas dans la doctrine du Christ ne possède point Dieu:... Si quelqu'un vient à vous et n'apporte point de doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et NE LUI DITES PAS : SALUT ! Car celui QUI LUI DIT SALUT! PARTICIPE A SES OEUVRES MAUVAISES." (2ième épitre de saint Jean, versets 8, 9, 10 et 11).


    "Nous vous donnons maintenant, dans sa partie qui regarde la célébra­tion de la sainte MESSE, le décret 'QUO PRIMUM' du PAPE saint Pie V, publié le 19 juillet 1570. Cet important document se trouve au début de tous les missels romains utilisés dans toutes les églises catholiques, depuis 1570. Il a une valeur perpétuelle, comme il est clairement précisé dans le décret suivant :

    "DECRET 'QUO PRIMUM', DE SAINT PIE V, 19 JUILLET 1570 : "Par notre présent décret qui doit être valide A PERPETUITE, nous déterminons et ordonnons QUE JAMAIS QUELQUE CHOSE NE SOIT AJOUTE, OMIS OU CHANGE DANS CE MISSEL. Nous avertissons précisément toutes les personnes constituées en autorité, de n'importe quel rang ou dignité, sans excepter les cardinaux, et nous leur ordonnons, en matière de stricte obéissance, de ne jamais employer ou permettre des cérémonies ou des prières de la messe autres que celles contenues dans ce Missel ORDONNE PAR LE SAINT CON­CILE DE TRENTE et renfermant tout ce qui est nécessaire pour préserver un moyen pur et universel d'adorer Dieu.


En aucun temps dans l'avenir, un prêtre, séculier ou dans les ordres, ne pourra jamais être forcé d'employer une autre manière de dire la messe. Et, de manière à exclure une fois pour toutes tout scrupule de conscience et toute crainte de pénalités ecclésiastiques ou censures, nous déclarons aussi que c'est en vertu de notre autorité apostolique que nous décré­tons et déterminons que notre présent ordre et décret DOIT DURER 'POUR TOUJOURS' et ne peut jamais être révoqué ou amendé dans le futur. Et si quelqu'un osait néanmoins entreprendre une action contraire à cet ordre qui est nôtre et qui est donné 'POUR TOUS LES TEMPS qu’il sache QU’IL S’EST ATTIRÉ LA COLÈRE DU DIEU TOUT-PUISSANT ET DES SAINS APOTRES PIERRE ET PAUL.’’


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