« ... C’est explicite dans la présentation du Droit Canon : le nouveau code est fait dans le but de faire passer dans un langage canonique l’ecclésiologie conciliaire. Qu’est-ce que ça veut dire, cela ? Le nouveau code est fait pour faire passer en langage légal, canonique l’ecclésiologie conciliaire… Et donc le but du nouveau Droit Canon, c’est de faire passer les principes, l’esprit – ils parlent même de l’esprit du Concile Vatican II. »
« Ensuite, le nouveau Droit Canon professe surtout la collégialité... Collégialité dans les rapports entre les églises, les églises locales et les églises universelles, et entre les autorités, entre les évêques et le pape. Et bien, dans le nouveau Droit, il y a deux pouvoirs suprêmes de l’Église. Il y a le pouvoir du pape qui a le pouvoir suprême, et ensuite le pape avec les évêques. »
« L’obéissance aveugle est un contresens et nul n’est exempt de responsabilité pour avoir obéi aux hommes plutôt qu’à Dieu. C’est trop facile de dire : - Moi, j’obéis. S’il se trompe, et bien je me trompe avec lui… Mais comme disait Mgr - Je préfère me tromper avec le pape, que d’être dans la vérité contre le pape !… Alors, il faut traduire ça : - Je préfère être contre Notre-Seigneur Jésus-Christ avec le pape, plutôt que d’être avec Notre-Seigneur Jésus-Christ contre le pape !… C’est idiot !…
On est pour Notre-Seigneur Jésus-Christ et, par conséquent, dans la mesure où le pape est vraiment le vicaire du Christ et agit en tant que vicaire du Christ, et nous donne la lumière du Christ, nous sommes bien sûr prêts à fermer les yeux et à le suivre partout. Mais, dès lors que cette lumière n’est plus celle de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu’on nous emmène vers des horizons nouveaux - qui sont dits explicitement nouveaux, on ne s’en cache pas. Tout est nouveau, nouveau code de Droit canonique, nouveau missel… tout est nouveau, nouvelle ecclésiologie - ça ne va plus, ça…
Cette résistance doit être publique si le mal est public et est un objet de scandale, c’est ce que dit Saint Thomas. »
« C’est marqué dans le discours du pape, dans la constitution qui présente le nouveau code de droit canonique, C’est lui-même qui dit ces choses-là. Peuple de Dieu, Communion, Service, Collégialité, Œcuménisme. Voilà les caractéristiques de la nouvelle ecclésiologie de Vatican II. C’est clair. C’est clair que c’est la continuation du travail qui a été fait par Vatican II dans la liturgie, dans les catéchismes et dans la Bible, bible œcuménique, la fameuse TOB, traduction œcuménique de la bible.
Alors, qu’est ce que nous devons penser de cela ? Eh bien, c’est que ce droit canon est inacceptable. Il n’y a pas de nouvelle Ecclésiologie dans l’Église. On ne va pas donner une nouvelle définition à l’Église, si … Alors on s’est trompé pendant 2000 ans. L’Église ne savait pas ce qu’elle était pendant 2000 ans. Tout à coup, la voilà devenue œcuménisme, collégiale, communion. Communion de quoi, de qui, avec qui, avec quoi ? »
« Autre chose qui touche la foi dans le nouveau droit canon, c’est de pouvoir donner cette hospitalité eucharistique comme ils l’ont appelée d’une manière invraisemblable, on peut appeler çà un sacrilège en définitive, hospitalité eucharistique : Un protestant pourvu qu’il croit à la présence réelle selon la foi catholique peut recevoir la sainte communion… »